Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
20 juin 2016 1 20 /06 /juin /2016 09:21

2 Juillet à Loches centre Aquilon

Journée du Sud Touraine Terre vivante: une journée de fêtes et de débats, un marché paysan et de la musique avec Yann Baujouan.

Ci-dessous les débats organisés

2 GRANDS FORUM

  • L'agriculture et l'alimentation animation :
14H-15H45 Ce qu'on produit et ce qu'on mange. Quelle production agricole demain ? Le consommer Bio et local

avec notamment Frédéric Chassagnette (SNETAP-FSU), Christian Moron(INPACT 37), ...

15H45-17H L'emploi agricole, la formation, l'emploi, la transmission

avec notamment Frédéric Chassagnette (SNETAP-FSU), Hervé Bédouet (Confédération paysanne),...

Vivre et travailler en Sud Touraine animation :

  • 14H15- 15H45 Le Sud Touraine, un nouveau territoire ? Quels services publics avec les maisons des services au public, quel aménagement du territoire pour l'égalité de traitement

avec la participation de représentants associatifs, syndicaux, d'élus, de citoyens engagés,..

16H-17H Travailler en Sud Touraine, à l'heure du projet El Khomri

avec Stéphane Deplobin (UD CGT), Catherine Lizon Croze (LDH), le réseau salariat,

DES STANDS DES ORGANISATIONS PARTIES PRENANTES

autour desquels des débats pourront également s'organiser : le laboratoire de Touraine, Tafta, le front populaire et ce qu'il reste en héritage, la votation citoyenne sur la loi EL Khomri, nos amis anglais nombreux dans le Sud -Touraine et le Brexit….

17H30 SYNTHESE ET PRESENTATION DE LA DEMARCHE

DE CONSTRUCTION DES ASSISES DU 21è SIECLE

Partager cet article
Repost0
16 juin 2016 4 16 /06 /juin /2016 17:52

Le scandale de l'industrie du médicament continue , cf entre autre la campagne de médecins du monde

: http://www.marianne.net/campagne-choc-medecins-du-monde-censuree-confort-labos-pharmaceutiques-100243662.html

Le prix des médicaments: la réponse très timorée de la ministre dans le débat parlementaire : sur le fond pas touche au "marché" et aux superprofits des grandes firmes pharmaceutiques ....

par Fraysse Jacqueline

La parole est à Mme Jacqueline Fraysse, pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine.

Mme Jacqueline Fraysse. Je voudrais à mon tour dire mon émotion et celle des députés de mon groupe face au meurtre atroce du couple de fonctionnaires de police qui a eu lieu à Magnanville.

Ma question s’adresse à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé et concerne également le prix des médicaments.

La dernière campagne d’information de Médecins du monde sur le prix des médicaments a été censurée par les principaux annonceurs sous la pression des lobbies pharmaceutiques. Pourtant, cette campagne est justifiée quand on sait que le nouveau traitement de douze semaines contre l’hépatite C est facturé 41 000 euros, ce qui conduit à limiter la prise en charge à certains patients.

M. Jean-Paul Bacquet. Scandaleux !

Mme Jacqueline Fraysse. Cette situation n’est pas admissible. Vous avez d’ailleurs annoncé le mois dernier, madame la ministre – et vous venez de le rappeler –, votre souhait d’instaurer la prise en charge universelle de ce traitement, ce qui devrait intervenir prochainement.

Reste la question de fond, plus générale, du prix des médicaments. Il y a trois mois, 110 cancérologues ont dénoncé le coût exorbitant des traitements contre le cancer et l’opacité qui entoure les décisions prises par le Comité économique des produits de santé.

M. Jean-Paul Bacquet. Tout à fait ! C’est incroyable !

Mme Jacqueline Fraysse. Par ailleurs, je me félicite que la commission des affaires sociales se saisisse elle aussi de ce dossier. Mais j’insiste sur l’urgence à intervenir, d’autant plus que les bénéfices indécents de l’industrie pharmaceutique se font au détriment des comptes sociaux et des malades.

M. Jean-Paul Bacquet. Très juste !

Mme Jacqueline Fraysse. D’où ma question : allez-vous réformer le fonctionnement du Comité économique des produits de santé pour le soustraire à l’influence des lobbies et renforcer la transparence de ses décisions ? (Applaudissements sur les bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine et sur quelques bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

M. le président. La parole est à Mme la ministre des affaires sociales et de la santé.

Mme Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé. Madame la députée, comme je viens de l’indiquer à votre collègue Mme Maquet, le Gouvernement est très fortement impliqué et tient à ce que l’innovation à laquelle nous assistons dans le domaine de la santé, qui est une chance pour les patients, soit soutenable sur le plan financier pour notre sécurité sociale et, plus largement, pour l’ensemble des sécurités sociales et des systèmes de financement internationaux.

C’est pour cela que j’ai mis en place des mécanismes de régulation à l’échelle nationale. Depuis 2012, les industries de santé ont apporté plus de 3 milliards d’euros, qui ont contribué aux économies réalisées par notre système de sécurité sociale.

De la même manière, des négociations sont engagées pour que les prix soient aussi justes que possible. J’ai ainsi souhaité que le prix du traitement contre l’hépatite C, aujourd’hui très élevé, soit renégocié à la baisse. Mais je tiens à souligner, madame la députée, que je n’ai pas attendu que cette renégociation intervienne pour annoncer l’accès universel au traitement.

Au-delà, nous devons travailler à l’instauration d’une régulation internationale. Avec mon collègue allemand, j’ai mis en place un groupe de travail qui nous permettra de présenter des propositions communes.

S’agissant du Comité économique des produits de santé, qui fixe les prix, je vous rappelle que, dans le cadre de la loi de modernisation de notre système de santé, vous avez voté de nouvelles dispositions : désormais il n’y a plus de représentant de l’industrie au sein de ce comité ; par ailleurs, un accord-cadre permet de discuter avec les représentants des patients. (Applaudissements sur quelques bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

mardi, 14 juin 2016

Partager cet article
Repost0
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 09:34

La protection de la santé des Tourangeaux vaut bien 38 centimes d'euros

En décidant au pas de charge de vendre le laboratoire public de Touraine pour économiser 2,3 millions d'euros, le Conseil départemental prend la responsabilité de sacrifier la qualité et la sécurité de la santé des familles.

La contribution du conseil départemental représente 38 centimes par habitant d'Indre-et-Loire.

Quoi d'étonnant ?

Le laboratoire du département réalise des analyses gratuites pour l’État ou déficitaires pour l'Agence régionale de santé. Quelle sera la qualité des analyses des laboratoires privés dont l'intérêt prioritaire, voire exclusif est la rentabilité financière. L'expérience récente du contrôle de la qualité de l'eau potable des communes d'Indre-et-Loire par un grand laboratoire privé s'est traduite par des analyses bâclées et de nombreuses erreurs.

Les personnels du laboratoire public ont pour priorité la santé animale et humaine, c'est ce qui donne sens à leur travail et donne sens à l'usage de leurs compétences reconnues.

La santé n'a pas de prix, mais valeur humaine.

Tout comme les chercheurs scientifiques, prix Nobel, médaille Fields qui ont interpellé l’État sur le suicide de la recherche du fait de la restriction continue des crédits d’État, les personnels du laboratoire public de Touraine sont atterrés par les décisions des élus locaux car ils mesurent de par leur pratique locale et leurs compétences les risques encourus par la population, les agriculteurs notamment, si le laboratoire public disparaissait.

Déjà une trentaine de laboratoires départementaux ont disparu. Il faut arrêter cette hémorragie programmée par les pouvoirs publics.Exiger la pérennité du laboratoire, le maintien du savoir faire local et des emplois, c'est l'affaire de tous les citoyens et c'est urgent !

Ginette Martin

Partager cet article
Repost0
3 juin 2016 5 03 /06 /juin /2016 11:48
la santé, le projet de loi EL Khomri, la médecine du travail

La loi « El Khomri » inquiète les médecins du travail

Mots clés : Loi travail, Loi El Khomri, Médecine du travail, Visite médicale à l'embauche, Sécurité au travail, Risques psycho-sociaux

Par Cécile Thibert - le 02/06/2016 Le figaro

Le projet de loi prévoit notamment de supprimer la visite médicale pour les salariés du tertiaire, et modifie l'esprit de l'avis d'aptitude délivré par le médecin du travail.

Que va-t-il advenir de la médecine du travail en France? Nul ne le sait encore, puisque l'avant-projet de loi sur les nouvelles protections pour les entreprises et les salariés (plus connue sous le nom de «loi travail» ou «loi El Khomri»), actuellement en pleine «navette» entre les deux chambres du Parlement (l'Assemblée nationale et le Sénat), va encore être soumis à de nombreux changements dans les semaines à venir. Mais le projet de loi initial, présenté par la ministre du Travail Myriam El Khomri le 17 février, a suscité de vives réactions de la part des professionnels de santé.

Rendue obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés en 1942 par le régime de Vichy, puis généralisée à toutes les entreprises privées à partir de 1946, la médecine du travail est une médecine exclusivement préventive, qui dans la loi de 1946, avait pour objet d' «éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail». Mais la nouvelle loi pourrait changer la donne. «Nous sommes inquiets des orientations prises en matière de santé au travail par le projet de loi «El Khomri», qui prévoient de modifier les modalités d'accès des salariés à la médecine du travail, dénaturant ainsi son rôle», a déclaré le Conseil national de l'ordre des médecins (CNOM) dans un communiqué daté du 27 avril.

Suppression du suivi médical au travail

L'article 44 du projet de loi prévoit notamment la suppression de la visite médicale à l'embauche pour les salariés de secteurs ne présentant pas de risques particuliers, comme le secteur tertiaire. Ceux-ci auront droit, après leur embauche, à une simple visite de prévention et d'information, qui se déroulera dans un délai encore inconnu, et ne sera pas obligatoirement animée par un médecin du travail. Par contre, les travailleurs affectés à un poste «présentant des risques particuliers pour leur santé ou leur sécurité, celles de leurs collègues ou des tiers évoluant dans leur environnement immédiat de travail», ainsi que les salariés handicapés, bénéficieront d'un suivi individuel renforcé de leur état de santé. Un «examen médical d'aptitude» sera réalisé avant l'embauche et sera renouvelé périodiquement.

«Le projet de loi démantèle la possibilité pour 80 % des salariés de contacter facilement le médecin du travail, et donc de lui signaler leurs problèmes et maladies tels que l'épuisement professionnel, le harcèlement, les risques psycho-sociaux et les effets de certains produits chimiques», s'indigne le Dr Bernard Salengro, médecin du travail, membre du syndicat CFE-CGC (Confédération générale des cadres) et auteur de plusieurs ouvrages sur le stress au travail. «Or ce sont des médecins du travail qui ont parlé les premiers des risques psychosociaux dans l'entreprise à la fin des années 1990. Si cette loi est votée, cela ne sera plus possible», poursuit-il.

La loi ajoute également comme objectif au médecin du travail de veiller à la sécurité des tiers évoluant dans l'environnement immédiat de travail du salarié. Que se passera-t-il lorsque le médecin détectera chez un employé une pathologie psychiatrique? «Cela va mettre le médecin du travail dans une mauvaise position, puisqu'il ne pourra pas être à la fois contrôleur et confident, poursuit Bernard Salengro. Son action pourrait alors être néfaste pour le salarié, et conduire à la mise à l'écart de ce dernier». Certains craignent d'ailleurs que cette mesure ne rende la profession impopulaire aux yeux des futurs médecins, entraînant ainsi une baisse supplémentaire des vocations pour ce métier dont les effectifs sont déjà en berne. Cette année, seuls 104 des 194 postes de médecin du travail offerts aux épreuves classantes nationales ont été pourvus.

Médecine de protection ou de contrôle?

Autre changement radical proposé par le projet de loi: l'esprit de l'avis d'aptitude délivré par le médecin du travail est modifié. Alors que le médecin est actuellement chargé d'évaluer les risques encourus par les salariés avant une prise de poste, il devra désormais «s'assurer de la compatibilité de l'état de santé du travailleurs avec le poste auquel il est affecté», et cela uniquement pour les salariés dits «à risque». «On passe d'une médecine de confiance et de protection à une médecine de contrôle», dénonce le Dr François Simon (CNOM). Pour le Dr Alain Carré, médecin du travail à la retraite et membre de l'association Santé et médecine du travail, c'est «le cœur du métier qui s'effondre». «Cela initie la dérive d'un exercice exclusif de prévention vers une sélection médicale de l'employabilité du salarié», s'exclame-t-il.

Que se passera-t-il en cas de désaccord du salarié avec l'avis d'aptitude? Jusqu'à présent, il revenait à l'administration d'arbitrer cette décision, via l'inspecteur du travail éclairé par le médecin inspecteur régional du travail. Le projet de loi bouleverse cette organisation puisque le salarié devra désormais avoir recours au Tribunal des Prud'hommes, où un médecin «expert» aura la responsabilité de trancher. «L'État se désengage de la question de la santé au travail et confie sa gestion aux entreprises, déplore le Dr Alain Carré. Or la Constitution garantit à tous la protection de la santé, c'est donc une mesure à la limite de l'anti-constitutionnalité».

Actuellement examiné par le Sénat, le texte de loi devra ensuite de nouveau passer devant l'Assemblée nationale. «Nous sommes en train de glisser progressivement d'une médecine du travail au service de la santé des travailleurs à une médecine au service des entreprises, s'indigne Alain Carré. Il est indispensable de revenir sur ce projet de loi, qui ignore les conséquences délétères des nouvelles formes d'organisation du travail sur les salariés des entreprises du secteur tertiaire».

Partager cet article
Repost0
31 mai 2016 2 31 /05 /mai /2016 06:09
construire les alternatives : la santé et le laboratoire de Touraine le samedi 4 juin

La Convergence de défense et développement des services publics se veut un lieu d'échanges,de confrontations mais surtout d'espaces pour construire les alternatives.

Nous situons nos initiatives dans le cadre de la construction d'assises nationales du service public du 21è siècle. De quel services publics et service public avons-nous besoin face aux questions qui sont aujourd'hui posées à la société? Des débats sont organisés dans de nombreux départements.

La premier forum en Indre-et-Loire portera sur la santé et le laboratoire de Touraine le samedi 4 juin à partir de 14H, salles de la médaille à Saint-Pierre-des-Corps, près de l'église et de la mairie.

Ce forum est ouvert à tous de 14H à 18H30

Accueil à 14H

Autour de 2 ateliers participatif de 14H30 à 16H30

-1- La médecine de proximité et l'accès aux soins pour tous, le centre de santé (dont celui de Saint-Pierre-des-Corps) et les maisons de santé, la médecine dite de ville et les déserts médicaux.

Animé par Michel Limousin; médecin et ancien directeur d’un Centre de Santé

- 2 -Le Laboratoire de Touraine : de quoi s'agit-il ? Une fermeture décidée par le conseil départemental le 13 juillet 2016? Des projets alternatifs possibles? Nous débattrons ensemble des initiatives d’action.

Déjà plus de 2000 signatures ont été recueillies sur la pétition en ligne, des centaines d'autres sur les pétitions papier sur les marchés.

Animé par Sylvie Oble, élue syndicale au Laboratoire de Touraine.

A 16H45, nous débattrons des réformes de santé en cours avec la loi Touraine et ce qu'on appelle les "Groupements hospitaliers de territoire" mis en place au 1er juillet 2016, la santé est-elle un marché? L'exemple de l'industrie du médicament. Que se passe-t-il dans le département (Trousseau, Clocheville, les EPAHD,…)? Qu'en est-il des luttes en cours en particulier sur le projet de loi El Khomry?

La réforme du code du travail, où en sommes nous? dans la santé en particulier.

Avec la participation de syndicalistes, d'étudiants en médecine et de personnalités des professions médicales, de responsables associatifs comme Roselyne Leverrier de la coordination des hôpitaux et maternités de proximité, d'élus dont Marie-France Beaufils, sénatrice-maire et Ronan Lebert, maire-adjoint à Saint-Pierre-des-Corps,...

Partager cet article
Repost0
27 mai 2016 5 27 /05 /mai /2016 14:44

Une assemblée sur l'avenir du laboratoire et les actions possibles à mener ensemble, personnels, population, élus aura lieu samedi 4 juin à 14H30 (accueil à partir de 14H) salle de la médaille à Saint-Pierre-des-Corps (près de l'église et de la mairie) dans le cadre du forum sur la santé que nous organisons. On ne laisse pas faire. Vous êtes toutes et tous invité(e)s.

Vous trouverez ci-dessous le texte de la pétition à signer, qui est aussi proposée sur facebook et sur les marchés. En 4 jours, au total, nous approchons déjà les 2000 signatures.

Patrick Hallinger

Adressée à Monsieur le Président CONSEIL DEPARTEMENTAL D'INDRE ET LOIRE

LIQUIDATION DU LABORATOIRE DE TOURAINE : TOUS CONCERNÉS !!

Laboratoire DE TOURAINE France

Le Laboratoire Public Départemental d’Analyses d'Indre et Loire :

NOS MISSIONS au service de la Population.

  • Le contrôle de l’eau (eaux de rivière, de consommation, eaux de loisirs, eaux des centrales nucléaires…), pesticides dans l’eau et autres pollutions,
  • Le contrôle alimentaire des cantines scolaires, des Maisons de retraite, le contrôles des restaurants, l’hygiène hospitalière, les Intoxications alimentaires,
  • Le contrôle des produits locaux : Fromages, vins, rillettes, …
  • La santé animale : maladies transmissibles à l’homme, vache folle, grippe aviaire, la tuberculose, la tremblante, la surveillance des élevages et de la faune sauvage,
  • Formations et conseils : métiers de bouches, entreprises alimentaires,
  • Pollution des sols.

Toutes ces missions concernent VOTRE SANTÉ.

Le laboratoire financé par l’impôt vous appartient (pour un budget du département d’environ 605 M€, le budget du Laboratoire représente réellement 0,50%).

A votre service et disponible 24/24H en cas de crise sanitaire et de pollution : NOUS SOMMES LA !

Que deviennent ces missions de service public si elles sont confiées au privé ?

Gardons notre indépendance et notre transparence, on ne peut être juge et parti.

Pour le maintien du service public garant d’indépendance et de transparence, EXIGEONS :

  • Aucune suppression d’emploi,
  • La garantie de l’activité dans le cadre du service public,
  • La garantie d’un service public de proximité,
  • Le maintien des activités sur le site,
  • Une réelle ambition de nos élus pour la défense du service public.

SOUTENEZ NOUS ! Défendez votre service public à nos côtés en signant la pétition que nous remettrons au Président du Conseil Départemental d'Indre et Loire, aux Ministres de la Santé et de l’Agriculture.

Cette pétition sera remise à:

  • Monsieur le Président
    CONSEIL DEPARTEMENTAL D'INDRE ET LOIRE

Laboratoire DE TOURAINE a lancé cette pétition avec seulement une signature au départ et il y a maintenant 1 627 signataires. Lancez votre pétition pour créer le changement que vous souhaitez voir.

Mises à jour
  1. il y a 19 heures

    1 500 soutiens

  2. AVANCEMENT PETITION LABORATOIRE DE TOURAINE

    il y a 2 jours

    Mise à jour sur la pétition

    Bonjour, Merci, merci pour votre contribution et votre soutien très précieux ! En 12H de diffusion, nous avons atteint les 300 signatures, merci de diffuser à vos contacts, vos clients pour atteindre notre 1er objectif de 1000... Le...

  3. il y a 3 jours

    250 soutiens

  4. il y a 3 jours

    Laboratoire DE TOURAINE a lancé cette pétition

Soutiens

Il est inadmissible qu'un élu puisse décider d'aliéner un bien public à partir d'un argumentaire faussé tel que le labo coûterait plus cher que l'entretien de 20 collèges, et sans compter toutes les retombées indirectes de l'impact des prestations sur la santé publique, sur la santé animale, sur l'environnement, etc. Ceci montre le souci qu'ont nos élus de la protection de notre santé. Allez revoter pour eux, ils le méritent !!!

roland PITAULT, France

il y a 2 jours

11

Et les 99,5% restants du budget du département assurent-ils aux tourangeaux autant de technicité et de sécurité que ce laboratoire ?

Michel DEROUET, France

il y a 3 jours

10

Les laboratoires publics garantissent un service de qualité et de proximité qu'il faut pérenniser. 99 emplois en jeu : Du savoir-faire et des passionnés au service de la collectivité. Les labos voisins sont également concernés car c'est la porte ouverte a la privatisation!!

Sandy DEVENNE, France

il y a 3 jours

10

Voir tous les commentaires

Signez cette pétition

1 627 soutiens

873 nécessaires pour atteindre 2 500

Partager avec vos amis Facebook

Faire apparaître mes nom et commentaire sur cette pétition

En signant, vous acceptez les conditions d'utilisation et la politique d'utilisation des données de Change.org et vous acceptez de recevoir de temps en temps des e-mails à propos de campagnes lancées sur Change.org. Vous pouvez vous désincrire à tout moment.

Partager cet article
Repost0
22 mai 2016 7 22 /05 /mai /2016 08:51
débat public pour construire les alternatives
débat public pour construire les alternatives

Construire ensemble les alternatives: le samedi 4 juin c'est la Santé:

Quel service public de santé voulons-nous? Quelle sécurité sociale? Quelle médecine de proximité? Quelle maîtrise publique de l'industrie du médicament?

Un forum pour débattre, proposer, construire, ouvert à toutes et tous!

Merci de diffuser cette info autour de vous.....

Partager cet article
Repost0
9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 14:42

Communiqué de presse de la Convergence de défense et développement des services publics et de la Ligue des Droits de l'Homme

L'avenir du Centre de de formation et de

réinsertion sociale et professionnelle de

Beaumont en Véron

La Convergence de défense et développement des services publics 37, la Ligue des Droits de l'Homme 37 et le représentant FSU des personnels de Pontourny, ont été reçus à leur demande par le Préfet le 29 avril 2016. Lors de cette rencontre, le Préfet a indiqué être en attente d'une parole publique. Celle-ci est arrivée le 9 mai 2016, par la voix du premier ministre Manuel Valls, qui vient de faire connaître le projet de création d' « un centre de réinsertion » dans "chaque région "française d'ici la fin 2017. Un premier centre serait ouvert dès cet été. Il y a tout lieu de penser qu'il s'agit de celui de Pontourny.

Lors des annonces précédentes de création d'un centre de « déradicalisation » à Pontourny, nous nous étions émus de l'absence de concertation préalable avec les personnels, les élus et la population. Des inquiétudes s'étaient fait jour, rapidement exploitées par le Front National qui a tenté de les transformer en peur. Relayées dans la presse nationale, ces annonces ont nourri le fantasme de djihadistes menaçant la vie et la sécurité des habitants, certains allant jusqu'à évoquer le risque d'attentat sur la centrale nucléaire d'Avoine à proximité.

Nous maintenons ce que nous avions indiqué précédemment à ce sujet : le concept même de « déradicalisation » doit être banni. Il faut en effet s'attaquer aux causes d'un processus qui conduit des jeunes au djihad, causes d'ailleurs identifiées dans un rapport public de juin 2015 : crise profonde de la société française, éclatement des valeurs, chômage massif des jeunes, ghettoïsation des quartiers populaires dont une partie de la jeunesse a le sentiment de ne pas, ou plus, appartenir à la communauté nationale… L'Islam radical connait ces causes et s'appuie sur elles pour proposer en réponse aux jeunes fragilisés une vision du monde où le sacrifice de leur vie en comblerait le vide. Les réponses ne peuvent donc se réduire à du « lavage de cerveau » auquel renvoie le terme de "déradicalisation". Elles doivent avoir pour but de reconstruire le lien social qui se trouve sur le point d'être rompu.

Le Préfet nous a précisé que le Centre de Pontourny va s'adresser à de jeunes adultes, "pas fortement radicalisés", pas impliqués dans les conflits en Syrie, ni poursuivis par la justice ". Il pourra accueillir 40 jeunes adultes volontaires, dans un rayon de 200 km du Centre qui sera ouvert dans le cadre d'un régime d'internat. Les 27 agents de l'actuel Centre ayant fait connaître leur intention d'intégrer la nouvelle institution devrait l'être.

La Convergence de défense et développement des services publics 37 et la Ligue des Droits de l'Homme 37 entendent rester vigilantes, conscientes que le dossier doit être traité de manière exemplaire et dans la transparence, tant en ce qui concerne le droit des personnels, celui des jeunes adultes qui y seront accueillis, ou encore celui des riverains du Centre, sachant que l'insertion professionnelle, sportive et culturelle, doit être une des préoccupations majeures du Centre.

Les deux associations font la proposition aux différents acteurs sociaux du Chinonais, d'une réunion publique à Chinon, pour défendre un projet progressiste d'insertion dans le Centre de Pontourny, conforme au travail social de son personnel.

Partager cet article
Repost0
9 mai 2016 1 09 /05 /mai /2016 14:07

Non à un centre de « déradicalisation » en

Touraine, c'est un centre de de formation et de

réinsertion sociale et professionnelle qui doit

être rouvert à Beaumont-en -Véron

A Beaumont-en-Véron, un centre de formation professionnelle a été initialement créé par la ville de Paris. Ce centre, bien inséré dans le tissu économique et social du Chinonais, a acquis une expérience et un savoir-faire reconnus dans le domaine de la réinsertion.

La ville de Paris, invoquant des raisons financières, a décidé la fermeture de l'établissement au 30 juin 2016.

La question du devenir de ce centre se pose d'autant plus que les besoins en terme d'insertion professionnelle et de formation sont criants. Un premier projet a porté sur l'accueil des jeunes migrants isolés sans qu'il y soit donné suite.

Le gouvernement annonce sans aucune concertation préalable avec les personnels, les élus et la population la création d'un centre de « déradicalisation » à Pontourny. Cette annonce dans la précipitation en réponse aux attentats a semé l'inquiétude et la peur dans la population locale.

Relayé dans la presse nationale, elle va nourrit tous les fantasmes . Va-t-on accueillir de dangereux djihadistes radicaux menaçant la vie et la sécurité de la population locale ? Certains allant même jusqu'à évoquer le risque d'attentats sur la centrale nucléaire d'Avoine voisine,etc...

Tout cela va livrer sur un plateau d'argent une argumentation au Front national et à tous ceux qui se nourrissent de l'opposition et de la confrontation selon les origines ou les religions.

La Convergence de défense et développement des services publics et la Ligue des Droits de

l'Homme dénoncent une telle présentation et les dérives auxquelles elles donnent lieu. Elles

appellent à la mobilisation pour refuser les réponses autoritaires et construire une réponse

républicaine en rouvrant un centre de réinsertion pour les jeunes avec des garanties

données tant pour les personnels et les personnes accueillis.

1-le centre de Pontourny et son personnel

ce centre représente un savoir faire en matière de formation, d'insertion professionnelle et d'accueil de publics difficiles. L'annonce de sa fermeture par la ville de Paris s'est faite dans l'absence de concertation avec les collectivités territoriales du département et de la région.

Aucun plan de reconversion du centre et de son personnels n' a été élaboré. Les personnels ont été laissés dans l'incertitude de leur devenir.

La Convergence de Défense et Développement des Services Publics d'Indre-et-Loire et la Ligue des Droits de l'Homme considèrent en premier lieu que le patrimoine qu'il représente doit être préservé.

2-Le projet de centre de réinsertion sociale et professionnelle

Le concept de « déradicalisation » doit totalement être banni du projet.

Un rapport gouvernemental de juin 2015 a identifié les problèmes posés à la société française, Les causes mises en avant portent sur le délitement et la crise de la société française elle-même, l'éclatement des valeurs, le chômage massif des jeunes, la ghettoïsation des quartiers. Une partie de la jeunesse a le sentiment de ne plus appartenir à la communauté nationale.

L'Islam radical propose aux jeunes désorientés une vision du monde terrifiante et apocalyptique. Le gouvernement français qui appelait à la lutte contre le régime de Bachar El Assad a même pu apporté une certaine légitimation à celles et ceux qui partaient faire le djihad.

Les réponses ne peuvent cependant se réduire à du « lavage de cerveaux » ce à quoi peut s'identifier le terme de déradicalisation porté par ce rapport et qui doit être rejeté.

Personne ne peut donc se cacher derrière la réalité.

La France est le premier pays d'Europe concerné par le djihadisme. Il est avéré aujourd'hui que les jeunes qui peuvent se laisser tenter peuvent appartenir à toutes les classes sociales. Ils peuvent provenir des zones urbaines ou rurales. 23 % des jeunes partis en Syrie sont des nouveaux convertis à l'islam radical…

Une politique nouvelle prenant appui sur les services publics est indispensable pour mettre fin aux ghettos, développer les valeurs civiques de solidarité conformes d'ailleurs aux grand principes de liberté, d'égalité et de fraternité structurant notre société, mis à mal par les polices libérales des dernières décennies avec le développement de l'individualisme, le mythe du gagneur, etc.…

Une action particulière est à mener en direction de la jeunesse avec des services publics redéployés, ainsi le service d’État de protection de la jeunesse, l'éducation nationale, de l'emploi, les services des collectivités territoriales, des départements et des communes.

Partant de la situation présente, nous portons le projet d'un centre de réinsertion sociale et professionnelle à Pontourny pour offrir une alternative que la société offre aux jeunes tentés par le djihad et plus largement par les dérives sectaires.

3- le besoin de garanties pour les personnels et les jeunes adultes hébergés dans ce centre

En premier lieu, les personnels du centre actuel doivent être assurés de leur avenir, soit par un reclassement au sein du nouvel établissement, soit par un reclassement dans le bassin d'emploi en tenant compte de leur qualification. L’État se doit d'être exemplaire en la matière.

Le centre doit pouvoir prendre appui sur des équipes pluridisciplinaires associant des psychologues, des psychiatres et des éducateurs.

Les jeunes adultes qui font le choix volontaire de venir dans le centre doivent pouvoir profiter d'une réelle aide pour se réinsérer dans la société en reconstruisant un projet personnel et professionnel. Le volontariat doit être total et non sous contrainte comme le suggère le rapport remis au gouvernement sur cette question. Le centre ne doit pas être assimilé à une prison mais demeurer un centre ouvert. Il doit être présenté comme une nouvelle chance donnée à des jeunes à la dérives.

Il doit inscrire son action dans une dimension plus large impliquant tous les services publics pour la reconquête des valeurs solidaires et des principes républicains.

Partager cet article
Repost0
25 avril 2016 1 25 /04 /avril /2016 19:16
assises du service public : le Tafta contre l'hôpital public

Assise du service public pour changer la société: on en débat le samedi 4 juin à partir de 14H salle de la médaille à Saint-Pierre-des-Corps

Publié le 18 mars 2016

Une préfiguration des conséquences du TAFTA : les cliniques privées contre l'hôpital public de Roubaix

Le mardi 19 avril à 18h30 aura lieu un débat important à Roubaix (théâtre Pierre de Roubaix, 78 boulevard de Belfort à Roubaix).

L'affaire est peu banale. Une fédération de cliniques privées a décidé d'attaquer en justice l'hôpital public.

Sur quelles bases ? Tout simplement parce que l'hôpital reçoit des fonds de l'Etat pour assurer les urgences et l'accueil des populations en souffrance.

La fédération des cliniques réclame les mêmes montants, évidemment sans avoir l'intention d'assurer les mêmes prestations.

On est là devant une préfiguration de ce que pourrait donner les Accords de libre échange (Tafta, Ceta). En d'autres termes, c'est du Tafta avant la lettre, où n'importe quelle entreprise privée pourrait attaquer un service public pour entrave à ses profits.

Pour nous informer, Bernard Deleu, de l'UPC (Université Populaire et Citoyenne de Roubaix), sera accompagné de syndicalistes CGT et SUD Santé sociaux de l'hôpital, avec le témoignage d'une salariée de l'hôpital de Roubaix.

Le débat est organisé par Attac Métropole, l'Université Populaire et Citoyenne de Roubaix et les Retraités Solidaires. Il s'inscrira évidemment dans le cadre de la défense des services publics comme outils de solidarité et boucliers contre la cupidité des entreprises privées et des multinationales.

L'association "Pour Politis" sera présente.

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de convergencesp37.over-blog.com
  • : agir pour les services publics et biens communs
  • Contact

Recherche

Archives

Liens