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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 15:03

 

Prenons la parole !

Ces assises ouvertes à toutes et tous, citoyen-nes, militant-es, élus- es....avec l'objectif que chacun puisse s'exprimer.

Elles auront lieu le samedi 25 octobre à Tours, au centre de vie du Sanitas (centre commercial en face du Palais des sports, entrée à côté du Simply).

 

Le matin: 2 ateliers à 10H30-12H30

-Réforme des collectivités avec la participation notamment le point de vue des élus exprimé par Marie-France Beaufils, sénatrice -maire de Saint-Pierre-des-Corps, le point de vue des salariés par Anne Rieau , syndicaliste du conseil général, le point de vue des citoyens par Bruno Olivier, membre d'un comité de quartier de Tours.

-La santé, la sécu, les hôpitaux, l'atelier sera animé par le collectif santé avec la participation de Geneviève Guibert, de Michel Crosnier, maire de Château-Renault , président du conseil d'administration de l'hôpital d'Amboise, et de syndicalistes de la CGT et de SUD-Santé.

 

L'après-midi

14H-17H avec 2 parties: un forum: compte-rendu des ateliers du matin, l'état des services publics dans le département: poste, services de l 'Etat,

Un débat sur les services publics confrontés à l'austérité, quelle réponse?

avec la participation notamment de Gilles Moindrot, responsable départemental de la FSU, de Viviane Flatreau, responsable nationale de la fédération CGT des services publics, Fabien Coste, secrétaire départemental du PCF, de Laurent Baumel, député d'Indre-et-Loire, Jean-Marie Bonnet (ATTAC), Ginette Martin , responsable départemental de la CNL.

17H : conclusions: Charles Petitcolas

 et vin d'honneur....

Pour les personnes qui participent à l'ensemble de la journée , un buffet est organisé, s'inscrire sur l'adresse mail: convergencesp37@gmail.com

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 13:30
A propos des notaires: un débat au Sénat

 

Il y a sans doute du ménage à faire dans la profession mais l'enjeu ici est très clair. Il est comme pour toutes les autres activités de service public de les subordonner à la rentabilité financière. A terme cela veut dire la fermetures des petites études en zones rurales et en milieu périurbain....

 

~~AVENIR DES ÉTUDES DE NOTAIRES 14 octobre 2014 9h 30

M. le président. La parole est à Mme Marie-France Beaufils, auteur de la question n° 862, adressée à Mme la garde des sceaux, ministre de la justice.

Mme Marie-France Beaufils. Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, les notaires que j'ai rencontrés à Château-Renault dernièrement, sont très inquiets, mais également très déterminés. Rapport de l'Inspection générale des finances, fuites dans la presse, déclarations ministérielles contradictoires : tout cela n'est pas fait pour les rassurer. Ils ont conscience qu'ils sont la cible de tous ceux qui souhaitent la déréglementation de cette profession, voire sa disparition. Surtout, ils ne comprennent pas que ce soit le gouvernement actuel qui soit à l'origine de cette campagne. Les notaires, en effet, ne méritent pas les caricatures entendues ces derniers temps visant à les stigmatiser. Je rappelle qu'ils ont collecté, en 2013, 22 milliards d'euros de recettes fiscales à titre gratuit pour l'État. Ce sont des officiers publics assurant une mission de service public, appliquant des tarifs réglementés, les mêmes sur tout le territoire. La sécurité des actes notariés représente une garantie forte pour l'ensemble de nos concitoyens, notamment pour les plus faibles d'entre eux. Un ministre a annoncé en août que 6 milliards d'euros de pouvoir d'achat pourraient être restitués aux Français en déréglementant la profession. Or son successeur a déclaré en septembre qu'il était illusoire de penser qu'une telle réforme rendrait 6 milliards de pouvoir d'achat aux Français. Qui croire ? Regardons de près ce qui s'est passé aux Pays-Bas. En libéralisant les tarifs voilà douze ans, les Hollandais ont provoqué une hausse de 70 % du coût des actes notariés, ce qui a accru l'inégalité d'accès au service public notarial. Où est donc l'intérêt économique d'un tel bouleversement ? Le président du Conseil national du notariat soulignait en mai dernier « Ce n'est pas parce qu'il y aura plus de concurrence entre notaires qu'il y aura plus d'achats immobiliers ou plus de successions à régler ! Cela n'aura aucun impact sur le PIB. » Si ce projet n'a aucune conséquence, ni sur le pouvoir d'achat ni sur le PIB, en quoi pourrait-il être utile ? La seule solution raisonnable me semble donc son retrait immédiat. En effet, sa mise en œuvre porterait atteinte à notre modèle social républicain déjà fortement attaqué. Une libre installation « sauvage » entraînerait une dégradation de la sécurité juridique et une remise en cause de la garantie collective. Par ailleurs, l'entrée de capitaux étrangers dans leurs études par l'intermédiaire des banques, des compagnies d'assurance ou d'autres investisseurs, conduira inéluctablement à une perte d'indépendance, ainsi qu'à la disparition des petites structures. Une telle réforme signera le recul non seulement de la présence de la puissance publique dans des territoires aujourd'hui très affectés par la disparition de services publics comme La Poste ou encore les trésoreries, mais aussi de l'accès au droit pour nombre de nos concitoyens, à l'image de ce qui s'est passé avec la fermeture de tribunaux. Et cela, nous ne pouvons l'accepter ! La défense de l'accès au droit, la préservation de la mission de service public des notaires et la sécurité juridique sont autant de principes chers à Mme Taubira, ministre de la justice. Je me félicite qu'elle les ait défendus à maintes reprises, montrant ainsi son attachement à la réglementation notariale. Devant le congrès des notaires qui se tenait à Lyon en juin 2013, elle disait à propos de la directive sur la reconnaissance des qualifications professionnelles : « Il a fallu se battre contre ceux qui sont persuadés qu'il faut déréglementer ces professions. […] Nous sommes armés d'une culture du service public. Nous avons la culture de la présence territoriale. Nous avons la culture de la citoyenneté. Armés de cela, nous avons décidé d'être invincibles et nous avons été invaincus ! » Alors, monsieur le secrétaire d'État, il ne faut pas laisser s'installer une telle entreprise de destruction de nos principes républicains au profit de l'installation d'un hypermarché du droit. Comment comptez-vous donc préserver dans notre pays les valeurs fondamentales qui régissent cette profession ? Les notaires et les personnels des études sont prêts à appuyer toute initiative allant en ce sens. (M. Michel Houel applaudit.) M. Jean-Claude Lenoir. Très bien !

M. le président. La parole est à M. le secrétaire d'État. M. Matthias Fekl, secrétaire d'État auprès du ministre des affaires étrangères et du développement international, chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l'étranger. Madame la sénatrice, vous avez appelé l'attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, dont je vous prie d'excuser l'absence, sur le projet de réforme des professions réglementées, et plus particulièrement sur la situation des notaires. Mme la garde des sceaux reconnaît avec vous la place importante qu'occupent les notaires dans le service public de la justice. Comme vous le rappelez, le Gouvernement a d'ailleurs soutenu devant les institutions européennes la spécificité de cette profession lors des discussions relatives à la révision de la directive dite « qualifications professionnelles » du 7 septembre 2005. C'est en invoquant cette spécificité que le gouvernement français a obtenu l'exclusion du notariat du champ d'application de cette directive, alors que cette bataille n'était pas gagnée d'avance ! Dans le même sens, la Cour de justice de l'Union européenne a affirmé, dans un arrêt du 24 mai 2011, que les notaires « poursuivent des objectifs d'intérêt général, qui visent notamment à garantir la légalité et la sécurité juridique des actes conclus entre particuliers » – je cite le point 87 de cet arrêt. À ce titre, toujours selon la Cour, les restrictions relatives à l'organisation du notariat en France peuvent être compatibles avec la liberté d'établissement garantie par le droit de l'Union. En ce qui concerne la réforme des professions juridiques réglementées, la ministre de la justice a conduit depuis le 17 septembre une série de consultations avec les représentants de ces professions et le ministre de l'économie, de l'industrie et du numérique. Cette concertation a déjà permis de dissiper un certain nombre des inquiétudes qui – il faut le reconnaître – avaient pu naître. Je note avec satisfaction que les mouvements de protestation qui entouraient l'ouverture des concertations ont été suspendus. La nécessité de réformer les professions juridiques réglementées est largement admise, y compris par les professionnels eux-mêmes. Depuis 2012, Mme la garde des sceaux a lancé ce processus de modernisation, en lien avec leurs représentants. Ainsi, elle a déjà agi pour la réduction du tarif des greffiers des tribunaux de commerce avec le décret du 19 mai 2014. L'ordonnance du 12 mars 2014 réforme les procédures collectives et modifie également les conditions de désignation des administrateurs et mandataires judiciaires. Le nombre de notaires salariés pouvant être nommés a été augmenté par l'ordonnance du 27 février 2014. Des participations financières croisées sont désormais possibles entre professionnels du droit et du chiffre depuis un décret du 19 mars 2014. Tout récemment, enfin, il a été procédé, par un décret du 28 août dernier, à l'extension de la compétence territoriale des huissiers de justice du ressort du tribunal de grande instance au département. C'est dans un esprit de dialogue que doivent se poursuivre les discussions. Personne, au sein du Gouvernement, ne peut se voir reprocher d'adopter une logique simpliste ou de tenir un discours caricatural. Au contraire, tous ses membres ont le souci constant d'assurer la qualité du service public, de garantir la sécurité juridique des actes concernés et de préserver un maillage territorial serré, comme nos concitoyens sont en droit de l'attendre Ainsi, c'est à l'aune de ces exigences qu'il faut analyser les risques que présenteraient la liberté d'installation, l'orientation des tarifs vers les coûts ou encore l'ouverture à la concurrence de certains actes. (Mme Frédérique Espagnac et M. Luc Carvounas applaudissent.)

M. le président. La parole est à Mme Marie-France Beaufils. Mme Marie-France Beaufils. Monsieur le secrétaire d'État, vous avez bien résumé l'ensemble des déclarations de Mme Taubira, ministre de la justice. Malheureusement, certains faits continuent de les contredire. Je vais donc finir par me dire qu'un autre ministère ne défend peut-être pas tout à fait la même conception de la concertation, s'agissant de la profession de notaire. En effet, Les Échos ont récemment publié des « pistes de réflexion » du ministère de l'économie, alors que les sujets évoqués n'avaient fait l'objet d'aucun débat avec la profession. Ainsi, pendant la consultation, la presse publie des éléments qui n'ont absolument pas été abordés par les négociateurs. Il va donc falloir à un moment adopter une méthode de travail plus claire, afin qu'un accord s'établisse entre les déclarations publiques et le contenu des discussions. J'ajoute que les informations diffusées dans la presse ne permettent pas au public de comprendre les réalités en cause. Par exemple, les tarifs réglementés permettent aux plus modestes de bénéficier de tarifs très raisonnables, pour des biens d'une valeur allant jusqu'à 200 000 euros. Or peu de gens savent que, à la rémunération du notaire, s'ajoutent des frais correspondant tout simplement à des impôts. Le mélange de ces chiffres crée une confusion quant au coût véritable de l'intervention du notaire. Ainsi, pour un bien de 200 000 euros, s'il faut verser 12 500 euros au trésor public, l'office notarial ne perçoit, quant à lui, que 2 500 euros. Cette réalité est très mal connue et il ne faut donc pas s'étonner que la perception du coût de l'acte juridique, en dépit de la sécurité qu'il apporte, soit totalement faussée. Je souhaite donc que l'État apporte les éclaircissements nécessaires dans ce débat. (MM. Jean-Claude Lenoir et Michel Houel applaudissent.)

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 12:46

Le point de vue de L'UFAL

Modulation des allocations familiales : la trahison du Gouvernement vis-à-vis des familles et de la Sécurité sociale

Alors qu’il n’y a que 8 jours que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale a été présenté en Conseil des ministres et 3 jours qu’il a été discuté en commission à l’Assemblée nationale, chaque jour apporte ses nouvelles mesures contredisant celles de la veille.

Hier, le Président de la République a choisi de prendre à contre-pied ses arbitrages du printemps 2013 : l’austérité passera par la modulation des allocations familiales en fonction des revenus. Bref, une navigation à vue qui fracasse les principes hérités du Conseil National de la Résistance sur les icebergs du néolibéralisme et fait ainsi sombrer notre protection sociale solidaire, qui a pourtant montré toute sa pertinence en jouant le rôle d’amortisseur des effets de la crise.

Une première tentative de plafonnement avait été abandonnée l’an dernier devant l’opposition unanime des associations familiales et de l’UFAL en particulier. Cette décision de moduler les allocations familiales en fonction des revenus est une nouvelle offensive visant à casser le système d’allocations. La Sécurité Sociale verse une compensation reconnaissant le travail d’éducation des parents. La Sécurité sociale verse une allocation financée par la cotisation sociale (autrement dit : par le salaire indirect socialisé payés aux travailleurs). En ce sens, les allocations familiales ne poursuivent aucun objectif « redistributif » mais visent à reconnaître par le salaire indirect le travail lié à l’éducation des enfants. Réduire les prestations de la Sécurité sociale et les cotisations sociales qui les financent (les cotisations familles disparaîtront à l’horizon 2017 dans le cadre du pacte de responsabilité), ce n’est rien d’autre que d’abaisser les salaires !

La modulation des allocations familiales par le revenu des parents aboutira à une situation intenable socialement. En effet, comment, dans ces conditions garantir l’attachement des Français à un système social de moins en moins « généreux » pour ceux qui le financent via leur salaire ? La logique est claire : la modulation des allocations familiales (énième coup de rabot porté à l’endroit des familles) oblige encore davantage ceux qui en ont les moyens à orienter leur épargne vers des solutions individuelles pour un coût très supérieur, sans pour autant alléger les difficultés des personnes les plus fragiles. Ne tombons pas dans le piège de la « justice sociale » que nous tend le Gouvernement :

la Sécurité sociale n’a pas pour objet de corriger les inégalités.

Au lieu de faire de la politique familiale un investissement égalitaire pour l’avenir de la Nation, le Gouvernement choisit d’en faire un gisement d’économies et d’opposer les Français entre eux selon leur niveau de revenu : élever un enfant ne constituerait pas le même travail éducatif de parent suivant le revenu que l’on perçoit ! La conséquence voulue est une division des Français sur des questions où ils se retrouvaient jusqu’à présent. À ceux qui se laissent abuser par l’argument de « justice sociale », nous rappelons que la modulation des allocations familiales n’est que l’acte initial d’une modulation des autres prestations sociales selon le niveau de revenu, et en premier lieu du remboursement des dépenses d’assurance maladie couvertes, elles aussi, par la Sécurité sociale.

Une telle perspective est totalement inacceptable pour l’UFAL. Si la majorité au pouvoir entendait rétablir la justice sociale, elle œuvrerait par exemple à réhabiliter l’impôt sur le revenu républicain et progressif, vecteur essentiel de redistribution de revenus pour corriger les inégalités sociales.

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17 octobre 2014 5 17 /10 /octobre /2014 12:06

Prenons la parole !

Ces assises ouvertes à toutes et tous, citoyen-nes, militant-es, élus- es....

Elles auront lieu le samedi 25 octobre à Tours, au centre de vie du Sanitas (centre commercial en face du Palais des sports, entrée à côté du Simply).

Le matin: 2 ateliers à 10H30-12H30

-Réforme des collectivités avec la participation notamment le point de vue des élus exprimé par Marie-France Beaufils, sénatrice -maire de Saint-Pierre-des-Corps, le point de vue des salariés par Anne Rieau , syndicaliste du conseil général, le point de vue des citoyens par Bruno Olivier, membre d'un comité de quartier de Tours.

-La santé, la sécu, les hôpitaux, l'atelier sera animé par le collectif santé avec la participation de Geneviève Guibert, de Michel Crosnier, maire de Château-Renault , président du conseil d'administration de l'hôpital d'Amboise, et de syndicalistes de la CGT et de SUD-Santé.

L'après-midi

14H-17H avec 2 parties: un forum: compte-rendu des ateliers du matin, l'état des services publics dans le département: poste, services de l 'Etat,

Un débat sur les services publics confrontés à l'austérité, quelle réponse?

avec la participation notamment de Gilles Moindrot, responsable départemental de la FSU, de Viviane Flatreau, responsable nationale de la fédération CGT des services publics, Fabien Coste, secrétaire départemental du PCF

17H : conclusions et vin d'honneur

Pour les personnes qui participent à l'ensemble de la journée , un buffet est organisé, s'inscrire sur l'adresse mail: convergencesp37@gmail.com

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 09:20
4 juin 2014
Le 3 juin dernier, une journée nationale sur le transport ferroviaire régional
a été organisée le 3 juin à Tours. La Convergence de défense et
développement des services publics étaient présente. L'essentiel de la
journée a été consacré à la présentation, par le rapporteur, du projet de
loi de réforme ferroviaire qui vient en débat au Parlement. Il s'agit de 
transposer les directives imposées par l'Europe (avec l'aval du parlement
européen et des gouvernements!) pour ouvrir à la concurrence les
transports ferroviaires. Le projet de loi, en l'état, prépare l'éclatement du
système ferroviaire pour ouvrir à la concurrence, et à terme transformer
la SNCF en société anonyme (comme la poste en 2009).
Ce ne sont pas les usagers qui peuvent y gagner, dont nombre d'entre eux
n'ont pas les moyens de se payer le train (c'est combien le TGV
pour aller à Paris?) ni les personnels de la SNCF dont la suppression
de plusieurs milliers d'emploi est programmée.
La Convergence est intervenue . Vous trouverez ci-joint l'intervention
de notre représentant Guy Harel.
Une élue de la région Bourgogne a répondu en disant que la convention
avec la SNCF vient en expiration en 2016 et quelle essayera de reconduire
le contrat avec celle -ci...Pour le reste, les questions restent ouvertes.
Plusieurs présidents de région veulent ouvrir les TER à la concurrence ou
créer leur propre réseau régional comme le président de la région Pays
de Loire.
Un processus de mobilisation est engagée chez les cheminots mais cela
concerne l'ensemble des usagers et de la population pour avoir un
système ferroviaire accessible à tous sur tout le territoire.

 

Quel devenir pour le réseau ferroviaire dans les régions?

 

La Convergence de défense et développement des services publics avait déjà alerté

l’an passé sur le mouvement de privatisation de la SNCF . Le risque est grand de voir

demain cette SOCIETE NATIONALE se transformer en SOCIETE(S) REGIONALE(S)

CONCURRENTE(S) .

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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 09:17

Collectif 37 Notre santé en Danger Tours le 27 juin 2014

Collectifsante37@gmail.com

Mesdames ou messieurs les député(e)s et sénateurs (trices)

En juillet vous allez être appelé à débattre et voter le Projet de loi de finance rectificatif de la Sécurité sociale en application du Pacte de responsabilité. Celui-ci prévoit d’amputer 10 milliards d’€ sur l’Assurance Maladie et 11 milliards sur les dépenses de protection sociale.

Ce plan est très grave car il représente une étape de plus dans la destruction de notre système solidaire de protection sociale.

En effet :

  • Il attaque le financement de la Sécurité Sociale donc son fondement.
  • Il attaque le principe de solidarité en transférant progressivement les cotisations sociales vers l’impôt. Il n’y a aucune garantie après, que ces sommes intégrées dans le budget de l’État soient utilisées pour la protection sociale ; il y a déjà eu des précédents !
  • Les compensations sont prévues mais sans dire comment elles seront financées : or, l’expérience prouve depuis toutes ces années que les exonérations, dont ont bénéficié les entreprises, n’ont jamais été compensées à 100% et n’ont jamais permis de créer d’emplois.
  • Ce projet de loi va plus loin que les précédents dans les exonérations patronales en retirant une grande partie du financement de la branche famille.
  • Il remet en cause l’unicité des principes fondateurs de la sécurité sociale avec la solidarité intergénérationnelle de la naissance à la mort, basée sur les cotisations prises sur les revenus du travail.
  • Il est dangereux parce qu’ en supprimant également les cotisations salariales au niveau du SMIC, il donne l’impression d’augmenter les salaires les plus bas alors qu’ il organise un hold-up sur la partie socialisée du salaire et met en péril les retraites, allocations familiales, etc…,. or, la France a mieux résisté à la crise grâce à la Sécurité Sociale
  • Il prévoit la suppression de la Contribution de Solidarité des Sociétés la (C3S), qui est assise sur les chiffres d’affaires supérieures à 760.000 € donc sensée taxer les profits des entreprises !
  • Il prévoit en même temps de geler les retraites, les allocations logements…pour la population

Nous vous demandons donc de voter contre ce projet de loi.

Nous serons attentifs à votre positionnement dans vos expressions et vos votes que nous ne manquerons pas de rendre publics.

Veuillez recevoir Mesdames et Messieurs les Député(e)s et Sénateurs (trice) l’expression de nos meilleures salutations.

Geneviève Guibert

Pour le collectif 37 Notre santé en danger

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4 juin 2014 3 04 /06 /juin /2014 16:27

Le 3 juin dernier, une journée nationale sur le transport ferroviaire régional
a été organisée le 3 juin à Tours. La Convergence de défense et
développement des services publics étaient présente. L'essentiel de la
journée a été consacré à la présentation, par le rapporteur, du projet
de loi de réforme ferroviaire qui vient en débat au Parlement. Il s'agit de
transposer les directives imposées par l'Europe (avec l'aval du parlement
européen et des gouvernements!) pour ouvrir à la concurrence les
transports ferroviaires. Le projet de loi, en l'état, prépare l'éclatement du
système ferroviaire pour ouvrir à la concurrence, et à terme transformer
la SNCF en société anonyme (comme la poste en 2009).
Ce ne sont pas les usagers qui peuvent y gagner, dont nombre d'entre eux
n'ont pas les moyens de se payer le train (c'est combien le TGV
pour aller à Paris?) ni les personnels de la SNCF dont la suppression
de plusieurs milliers d'emploi est programmée.
La Convergence est intervenue . Vous trouverez ci-joint l'intervention
de notre représentant Guy Harel.
Une élue de la région Bourgogne a répondu en disant que la convention
avec la SNCF vient en expiration en 2016 et quelle essayera de reconduire
le contrat avec celle -ci...Pour le reste, les questions restent ouvertes.
Plusieurs présidents de région veulent ouvrir les TER à la concurrence ou
créer leur propre réseau régional comme le président de la région Pays
de Loire.
Un processus de mobilisation est engagée chez les cheminots mais cela
concerne l'ensemble des usagers et de la population pour avoir un
système ferroviaire accessible à tous sur tout le territoire.

Quel devenir pour le réseau ferroviaire dans

les régions?

La Convergence de défense et développement des services publics avait déjà alerté

l’an passé sur le mouvement de privatisation de la SNCF . Le risque est grand de voir

demain cette SOCIETE NATIONALE se transformer en SOCIETE(S) REGIONALE(S)

CONCURRENTE(S) .

Nous interpelons aujourd’hui les élus régionaux:

Entendent-ils défendre le service public ou promouvoir la privatisation dans

les régions?

Nous interpellons la direction SNCF qui veut mettre en place deux responsables

REGIONAUX :

--1 pour les infrastructures RFF (réseau ferré de France) .

--1 pour SNCF .

S’agit-il là aussi de s’inscrire dans la privatisation avec un responsable de RFF

chargé d’organiser la concurrence dans chaque région ?

Nous pensons indispensable une réorientation de la SNCF sur les missions de

service public. Les propos du président de RFF déclarant que les 50 millions

d'euros nécessaires pour l’aménagement des quais étaient une bagatelle sèment

le doute, alors que notre pays souffre de la crise et que beaucoup de nos concitoyens

n’ont pas les moyens de se payer le train.

Nous nous demandons si les nouvelles normes pour les rames TER ne s’inscrivent

pas dans une volonté de participer à la concurrence mondialisée dont nous risquons

de payer le prix fort avec la désindustrialisation, dont ALSTHOM est un exemple!

Le 4 juin 2014

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22 mai 2014 4 22 /05 /mai /2014 15:38

Traité TAFTA :

Le Monde.fr | 22.05.2014 à 17h25

De la transparence mais pas de suspension des négociations. Jeudi 22 mai, les députés de l'Assemblée nationale ont planché sur les négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis au sujet du futur traité transatlantique sur une zone de libre-échange (Transatlantic Free Trade Area, soit TAFTA). Un débat qui avait été voulu par le Front de gauche.

Celui-ci avait déposé une résolution qui, dans sa version initiale, demandait la suspension des négociations ouvertes il y a un an entre l'UE et les USA sur ce traité de libre échange.

Mais la majorité socialiste a approuvé une nouvelle version du texte rédigée parses commissions des affaires étrangères et européennes qui ne réclame plus la suspension des discussions mais « demande à la Commission européenne d'assurer la transparence des négociations ».

UN NOUVEAU ROUND DE NÉGOCIATIONS CETTE SEMAINE

Négocié dans le plus grand secret par les Américains et les Européens depuis bientôt un an, le traité de libre-échange transatlantique suscite une opposition de plus en plus virulente de la part des ONG et de certains partis politiques.

L'accord, préparé depuis une dizaine d’années, et officiellement négocié depuis l’été 2013 et a pour but de constituer un marché commun de 820 millions de consommateurs.

Un cinquième round de négociation s'est ouvert lundi, a quelques jours des élections européennes où ce dossier est au centre des débats de la campagne. Les négociations, menées par la Commission européenne de ce côté de l’Atlantique, sont censées aboutir en 2015. Le traité devra alors être validé par les Vingt-Huit Etats-membres de l’Union européenne, puis voté par le Parlement européen.

« DÉNATURÉ »

Le texte proposé à l'Assemblée a été vidé de plusieurs parties :

  • Il ne comporte plus la demande de suspension immédiate des négociations et ne prévoit plus de demander aux peuples de l'Union européenne de seprononcer sur leur poursuite.
  • Il ne comporte plus le retrait du mécanisme d'arbitrage international privé en cas de litige en remplacement de recours devant les tribunaux des Etats membres.
  • Il ne comporte plus la cessation des activités d'espionnage des Etats-Unis vis-à-vis de l'Union européenne, au motif qu'elle serait hors-sujet. Le texte appelle néamoins au respect de « lignes rouges », notamment sur « le plein respect du droit à la privée et à la protection des données personnelles ».

Les députés du Front de gauche ont dénoncé un texte « dénaturé », de même que l'UMP, tandis que les écologistes ont refusé de prendre part au vote. Les socialistes ont voté pour la résolution, adoptée par 28 voix contre huit.

Le texte acte également que les députés français refusent aussi que le futur traité aboutisse à « un ajustement par le bas » des normes européennes « en matière d'environnement, de santé ou de sécurité au travail ». Les députés demandent également à la Commission « d'exercer sa plus grande vigilance à chacune des étapes de la négociation » sur le respect de ces lignes rouges.

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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 16:10

Traité transatlantique

Les peuples, l’environnement et la démocratie avant les profits et les droits des multinationales

Déclaration conjointe des organisations de la Société civile européenne engagées contre les menaces du TTIP. Mai 2014

1/ Qui sommes-nous ?
Nous sommes une coalition d’organisations de la société civile européenne qui partagent les profondes inquiétudes à l’égard des différentes menaces présentes dans le Transatlantic Trade and Investment Partnership TTIP (également connu sous le nom de Transatlantic Free Trade Agreement ou TAFTA). Nous représentons un large éventail d’intérêts publics comprenant la protection de l’environnement, la santé publique, l’agriculture, les droits des consommateurs et la protection des standards de contrôle dans l’alimentation et l’élevage, le respect des animaux, les acquis dans le social et le travail, les droits des travailleurs, le développement, l’accès du public à l’information et les droits des internautes, les services publics essentiels incluant l’éducation, l’intégrité des systèmes financiers et autres.
Nous sommes fortement engagés dans la lutte contre les négociations en cours sur le TTIP, afin d’assurer la transparence et la démocratie du débat politique. Tout accord doit servir les intérêts publics et notre avenir commun.

2/ Qu’est-ce que le TTIP ?
Le TTIP est un accord de grande portée qui se négocie actuellement entre la Commission Européenne (au nom des Etats Membres de l’UE) et le gouvernement américain. Cela ne touche pas tant les échanges commerciaux, dont les tarifs sont déjà majoritairement assez bas entre l’Europe et les USA, mais principalement les régulations, standards, droits des multinationales et garanties d’investissements.
Le TTIP proposé vise soi-disant à faciliter les investissements directs et à éliminer les obstacles administratifs inutiles à l’accès au marché pour les multinationales de chaque côté de l’Atlantique.
Cependant, les éléments connus quant aux positions du business et de l’industrie montrent que la focalisation sur des barrières non-tarifaires et des convergences de régulations, est utilisée pour permettre la dérégulation, offrir davantage de protections aux investisseurs, orienter les dispositions relatifs aux droits de propriété intellectuelle vers la création de monopoles et une course systématique au moins-disant. Les bénéfices économiques proclamés, mais non confirmés, sont très marginaux pour l’ensemble de la société, même dans le meilleur des scénarios. Toutes les indications collectées suggèrent que ces objectifs menacent des droits majeurs acquis lors de longues luttes démocratiques, ainsi que l’intérêt public en Europe, aux USA et dans le reste du monde.
Les négociations se déroulent à huis clos, sans consultation exhaustive et effective du public. Les parlements nationaux ne sont même pas informés des détails des textes de négociation de la Commission, mais les rares bribes d’information fournies -ou ayant fuité- soulèvent de considérables inquiétudes.

3. Quelles sont nos inquiétudes ?
Le manque de transparence et de démocratie dans le processus, qui rend impossible pour les citoyens et la société civile de superviser les négociations de façon à assurer que la protection de l’intérêt public soit garantie. Actuellement ces négociations sont extrêmement partiales : les lobbies du business ont un accès privilégié aux informations et l’opportunité d’influencer les négociations.
Le volet relatif aux investissements, particulièrement la clause d’inclusion d’un mécanisme de règlement des différends Investisseur-État (RDIE, ou Investor State Dispute Settlement, ISDS). Les dispositifs de l’ISDS donnent aux investisseurs les droits de poursuivre les Etats quand des décisions démocratiques -prises par des institutions publiques dans l’intérêt public- sont supposées avoir un impact négatif sur leurs profits anticipés. Ces dispositifs opèrent en dehors des tribunaux nationaux et compromettent notre système légal national ou européen et nos structures démocratiques votant des lois dans l’intérêt public.
La création de structures et de procédures nouvelles et anti-démocratiques, tendant à « harmoniser les régulations » comme la proposition du Conseil de coopération réglementaire. Ces structures feront du TTIP une cible en mouvement constant, développée en secret par des bureaucrates non élus et des représentants des multinationales. Ces structures anti-démocratiques menacent d’abaisser des normes et des règles importantes conçues dans l’intérêt de la protection du public, ou d’interdire des améliorations futures, sans prendre en compte les besoins ou les politiques publiques. Nous sommes aussi inquiets de la perspective du renforcement de la protection et de l’application des « droits de propriété intellectuelle » qui pourraient invalider nos droits à la santé, à l’éducation et à la culture, ainsi qu’à la libre expression.

4. Nos exigences et nos buts communs :
En nous basant sur les valeurs de solidarité internationale, de justice sociale, de protection de l’environnement et le respect des droits de l’homme, nous travaillons avec nos partenaires aux USA et dans d’autres parties du monde et nous exigeons :
a) La transparence maintenant : les textes de négociation de la Commission Européenne ainsi que tous ses documents doivent être rendus publics pour permettre un débat ouvert et critique sur le TTIP.
b) Un processus démocratique - incluant l’examen approfondi et l’évaluation des textes de négociation- qui assure que les décisions sont prises dans l’intérêt public et qui implique le Parlement européen, des débats avec les parlements nationaux, les organisations de la société civile, les syndicats et tous les groupes concernés.
c) Pas d’ISDS : toute clause contenant un dispositif de règlement des différends Investisseurs États (Investor State Dispute Settlement ISDS), doit être éliminée définitivement des négociations, et aucun autre dispositif ne doit être introduit (y compris indirectement à travers d’autres accords commerciaux préexistants ou ultérieurs), qui octroierait des privilèges aux investisseurs.
d) Pas de Conseil de coopération réglementaire : toute régulation des affaires, des conditions commerciales, des nomenclatures de produits et standards de production, doit dépendre d’institutions et de processus démocratiquement contrôlés.
e) Pas de dérégulation des législations sauvegardant et servant les intérêts publics : le niveau des législations sociales et du travail, la protection des consommateurs et de la santé publique, la protection de l’environnement, y compris la régénération des ressources naturelles, le bien-être animal, les standards d’hygiène alimentaire et les pratiques agricoles soucieuses du développement durable, l’accès à l’information et l’étiquetage, la culture et la médecine, la régulation des marchés financiers, ainsi que la protection des données personnelles ont besoin d’être améliorés, non « harmonisés » vers le plus petit dénominateur commun. La reconnaissance mutuelle n’est pas acceptable si elle compromet les standards et les dispositifs de sécurité démocratiquement choisis. Le principe de précaution doit être largement appliqué.
f) Pas d’autre dérégulation ou d’autre privatisation des services publics : nous exigeons un accès garanti à une éducation de haute qualité, à un système de protection médicale et autres services publics, et une action des pouvoirs publics qui promouvra les emplois locaux, l’économie locale, la discrimination positive, l’esprit d’entreprise, l’économie solidaire et qui servira les intérêts publics.
g) La promotion de pratiques agricoles favorisant la protection de l’environnementet la protection des agricultures familiales.
h) Les autorités publiques doivent conserver le pouvoir politique, maintenir les structures nécessaires à la sauvegarde de certains secteurs sensibles et des standards importants défendant notre qualité de vie. Les violations continuelles du droit du travail devront être sanctionnées par des amendes.

Tout accord commercial entre les Etats-Unis et l’Union européenne, maintenant et dans l’avenir, devrait répondre à ces exigences, suivre ces principes et promouvoir la coopération, la justice sociale et l’écologie durable.

Signataires : Africa Europe Faith and Justice Network (AEFJN) ; Aitec-IPAM, France ; aktion / arbeitsunrecht, Germany ; Aktion Selbstbesteuerung e.V., Germany ; APRODEV - Association of World Council of Churches related Development Organisations in Europe ; aquattac, Europe-wide ; Arbeitsgemeinschaft bäuerliche Landwirtschaft - AbL, Germany ; ARC 2020 (Convention agricole et rurale 2020), Belgium ; ÄrztInnen für eine gesunde Umwelt (AeGU, ISDE), Austria ; ASEED Europe, Netherlands ; Association d’Amitié Franco Vietnamienne, Comité de Choisy le Roi - Val de Marne, France ; Attac Austria ; ATTAC-Denmark ; Attac Finland ; Attac France ; Attac Germany ; Attac Iceland ; Attac Ireland ; ATTAC SPAIN ; Attac Sweden ; ATTAC VLAANDEREN, Netherlands ; ATTAC Wallonie-Bruxelles, Belgium ; Austrian Federal Chamber of Labour ; Austrian Trade Union Federation ; BI Fracking freies Hessen, Germany ; BI lebenswertes Korbach e.V., Germany ; Both ENDS, the Netherlands ; Campact e.V., Germany ; CEE Bankwatch Network ; Center for Encounter and Active Non-Violence, Austria ; La CGT, France ; Colibri, Germany ; Collectif citoyen les Engraineurs, France ; Collectif contre le grand marché transatlantique - Stop TAFTA, France ; Collectif des Associations Citoyennes, France ; Collectif Roosevelt, France ; Compassion in World Farming, Europe-wide ; Corporate Europe Observatory (CEO), Belgium ; Dachverband Entwicklungspolitik Baden-Württemberg (DEAB), Germany ; Eco Ruralis, Romania ; Ecologistas en Acción, Spain ; Educación para la Acción Crítica-EdPAC, Spain ; Ein Welt Forum Freiburg, Germany ; European Attac Network (EAN) ; European Coordination Via Campesina (ECVC) ; European Environmental Bureau ; European Federation of Journalists ; The European Public Health Alliance, Europe-wide ; European Water Movement ; Farms not Factories, UK ; Fairwatch, Italy ; Fondation Sciences Citoyennes, France ; Food & Water Europe ; Fracking Free Ireland ; Freedom Fight Info, Serbia ; Friends of the Earth Europe ; Friends of the Earth Spain ; GAIA - Grupo de Acção e Intervenção Ambiental, Portugal ; Générations Futures, France ; German League for Nature and Environment (Deutscher Naturschutzring - DNR) ; German NGO Forum on Environment and Development, Germany ; GLOBAL 2000 - Friends of the Earth Austria ; Global Marshall Plan Initiative, Europe-wide ; GMO Information Center ("InfOMG"), Romania ; Golias Hebdo et Golias Magazine, France ; Greenpeace ; The Health and Environment Alliance (HEAL), Belgium ; Heaven or sHell, Sweden ; IBFAN Europe ; IBFAN Georgian Group ; Ibfan Italia ; Initiativ Liewensufank, Luxembourg ; INKOTA-netzwerk, Germany ; Institute for sustainable development, Slovenia ; Irish Doctors Environmental Association, Ireland ; Keep Ireland Fracking Free, Ireland ; Kein Patent auf Leben ! ("No Patents on Life !"), Germany ; LEF - FGE, Belgium ; Limerick Earth Day Network, Ireland ; Local Urban Development European Network (LUDEN), Belgium ; Mehr Demokratie, Germany ; MENSCHENRECHTE 3000 e.V. (Human Rights 3000), Germany ; MIM Moral in Motion, the Netherlands ; Naturefriends International ; NaturFreunde Deutschlands, Germany ; Nicos Poulantzas Institute, Greece ; NOAH - Friends of the Earth Denmark ; ÖBV-Via Campesina Austria ; Platform aarde Boer consument, The Netherlands ; Pokret za slobodu, Serbia ; Portmarnock Community Association, Beach committee, Ireland ; PowerShift, Germany ; PROVIEH - Verein gegen tierquälerische Massentierhaltung e.V., Germany ; Quercus – National Association for Nature Conservation, Portugal ; La Quadrature du Net, France ; Romania Fara Ei, Romania ; Schaliegasvrij Nederland, The Netherlands ; Service Civil International ; Slow Food Germany ; Slow Food International ; SOLIDARITÉ, France ; SOMO, the Netherlands ; StopTTIP UK ; SÜDWIND, Austria ; Transnational Institute ; Transport & Environment, Belgium ; Umweltinstitut München e.V., Germany ; Unión Sindical Obrera (USO), Spain ; UNISON, UK ; Védegylet Egyesület, Hungary ; War on Want, UK ; WEED – World Economy, Ecology & Development, Germany ; Wemos, the Netherlands ; Women in Europe for a Common Future, France, Germany, The Netherlands ; Women’s International League for Peace and Freedom Holland ; World Development Movement, UK ; Workinggroup Food Justice, The Netherlands ; X minus Y Solidarity Fund, The Netherlands.

  • mercredi 21 mai 2014
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21 mai 2014 3 21 /05 /mai /2014 12:19

Les coupures d'eau pour impayés sont

maintenant devenues illégales

Cela est encore peu connu

Explications détaillées en lien:

http://eau-iledefrance.fr/les-coupures-deau-pour-impayes-sont-illegales/

JC Ol
iva

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