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30 juin 2014 1 30 /06 /juin /2014 09:17

Collectif 37 Notre santé en Danger Tours le 27 juin 2014

Collectifsante37@gmail.com

Mesdames ou messieurs les député(e)s et sénateurs (trices)

En juillet vous allez être appelé à débattre et voter le Projet de loi de finance rectificatif de la Sécurité sociale en application du Pacte de responsabilité. Celui-ci prévoit d’amputer 10 milliards d’€ sur l’Assurance Maladie et 11 milliards sur les dépenses de protection sociale.

Ce plan est très grave car il représente une étape de plus dans la destruction de notre système solidaire de protection sociale.

En effet :

  • Il attaque le financement de la Sécurité Sociale donc son fondement.
  • Il attaque le principe de solidarité en transférant progressivement les cotisations sociales vers l’impôt. Il n’y a aucune garantie après, que ces sommes intégrées dans le budget de l’État soient utilisées pour la protection sociale ; il y a déjà eu des précédents !
  • Les compensations sont prévues mais sans dire comment elles seront financées : or, l’expérience prouve depuis toutes ces années que les exonérations, dont ont bénéficié les entreprises, n’ont jamais été compensées à 100% et n’ont jamais permis de créer d’emplois.
  • Ce projet de loi va plus loin que les précédents dans les exonérations patronales en retirant une grande partie du financement de la branche famille.
  • Il remet en cause l’unicité des principes fondateurs de la sécurité sociale avec la solidarité intergénérationnelle de la naissance à la mort, basée sur les cotisations prises sur les revenus du travail.
  • Il est dangereux parce qu’ en supprimant également les cotisations salariales au niveau du SMIC, il donne l’impression d’augmenter les salaires les plus bas alors qu’ il organise un hold-up sur la partie socialisée du salaire et met en péril les retraites, allocations familiales, etc…,. or, la France a mieux résisté à la crise grâce à la Sécurité Sociale
  • Il prévoit la suppression de la Contribution de Solidarité des Sociétés la (C3S), qui est assise sur les chiffres d’affaires supérieures à 760.000 € donc sensée taxer les profits des entreprises !
  • Il prévoit en même temps de geler les retraites, les allocations logements…pour la population

Nous vous demandons donc de voter contre ce projet de loi.

Nous serons attentifs à votre positionnement dans vos expressions et vos votes que nous ne manquerons pas de rendre publics.

Veuillez recevoir Mesdames et Messieurs les Député(e)s et Sénateurs (trice) l’expression de nos meilleures salutations.

Geneviève Guibert

Pour le collectif 37 Notre santé en danger

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5 mai 2014 1 05 /05 /mai /2014 14:57

A l'appel de la Convergence 37 de Défense et Développement des Services Publics et du Collectif Notre Santé En Danger 37

Se mobiliser pour la défense et la reconquête de la sécurité sociale !

Dans le plan gouvernemental de 50 milliards de coupe dans les dépenses publiques, c’est 10 milliards en moins pour l’assurance maladie et 11 milliards en moins pour la protection sociale !

L’objectif est :

  • de financer les 35 milliards donnés au patronat sans contrepartie au titre du Pacte dit de "responsabilité". Nous en sommes déjà à 200 milliards «d’aides» au patronat. !!!
  • de répondre aux injonctions de la commission européenne en application du traité européen signé par la France et en lien avec les intérêts des grands groupes multinationaux.

Comment le gouvernement peut-il-nous faire croire qu’il n’y aurait pas de répercussion sur la santé et la protection sociale ?

Les «économies» déjà réalisées ces dernières années ont amené une partie de la population à renoncer aux soins ou à les différer. Elles s’appellent franchises, déremboursements, dépassements d’honoraires,... Ce sont aussi les fermetures de lits d’hôpitaux…

Ce qui est annoncé, c’est la poursuite et l’aggravation de ces politiques. A la télé, le gouvernement fait preuve de compassion envers «les plus démunis », mais il organise le nivellement par le bas.

- C’est le gel de la plupart des prestations familiales, on met les jeunes et les familles dans la galère.

- C’est le gel ou quasi gel des retraites en 2014 (Cnav, complémentaires,...). Pourtant les retraites ont déjà baissé de 20 % suite aux réformes successives. Et la baisse doit se poursuivre dans les prochaines années. On met les retraités dans plus de misère !

- Ce sont de nouveaux plans massifs de restructurations de suppressions de personnels dans les établissements de santé. Dans les maisons de retraite ou dans l’action sociale, déjà sous dotés en personnel, on va tout droit vers une nouvelle dégradation de la situation pour les résidents, le personnel et les familles avec une incitation au recours aux «aidants» (souvent les femmes) et au bénévolat…

Ce nouveau plan nous rapproche de la voie déclinante qu’ont subie la Grèce, l’Espagne ou le Portugal …au motif de «retour aux équilibres budgétaires».

NON A LA DESTRUCTION DE LA SECURITE SOCIALE

Diminuer les cotisations, c’est asphyxier la Sécu ! Les salariés ont mis en commun leur argent pour pouvoir se soigner, pour assurer leur retraite et pour faire face aux aléas de la vie.

Le gouvernement tente de faire croire que réduire leurs cotisations, c’est augmenter le pouvoir d’achat.

Dans les faits, ce pouvoir d’achat, c’est une partie de leur salaire qui ne financera plus la protection sociale. De plus, l’argument est tout trouvé pour ne pas augmenter les salaires. Diminuer les cotisations sociales «patronales», c’est prendre de l’argent à la sécurité sociale, pour moins de couverture sociale pour les salariés et leur famille et pour le seul bénéfice des actionnaires !

C’est subordonner la santé et la protection sociale à l’argent

Il s’agit de trouver 21 milliards par an sur les budgets en reportant la prise en charge par des complémentaires ou des assurances privées, pour ceux qui les prendront. L’exemple des USA montre que le report des coûts de la sécurité sociale sur les complémentaires privés coûtent plus cher aux salariés (2% du PIB en plus, ce qui est égal à 40 milliards d’euros). Mais ce sont surtout des milliards de profits pour les assurances

L’ambulatoire ? L’objectif premier affiché est de réaliser des économies au détriment d’une bonne prise en charge des malades.

In fine, faute de financement, ce serait la mort de la Sécu de 1945 !

Il en serait en particulier ainsi des retraites par répartition (ce sont les cotisations des actifs d'aujourd'hui qui assurent les pensions et retraites d'aujourd'hui).

La reconquête de la sécurité sociale, notre bien commun, c’est possible !

Les moyens pour financer la sécurité sociale existent, de l’argent, il y en a :

il faut arrêter de céder aux injonctions patronales et mettre fin aux exonérations de cotisations sociales des entreprises. Les entreprises ne versent que 65 milliards d’impôts sur les sociétés alors que les dividendes dépassent 200 milliards!

Il faut augmenter les salaires et en finir avec le gel des salaires dans la fonction publique, le dumping social dans le privé, interdire les licenciements boursiers et créer des emplois.

Le Collectif Notre Santé en Danger 37 et la Convergence 37 de Défense et Développement des Services Publics appellent à se mobiliser pour défendre la sécurité sociale et ses moyens de fonctionnement.

Pour prendre contact :

collectifsante37@gmail.com, convergencesp37@gmail.com

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28 août 2013 3 28 /08 /août /2013 08:54

POUR UN DEBAT PUBLIC SUR LA SANTE !
Les français dépensent 12 % de la richesse nationale (PIB) pour se soigner, comme les
hollandais, les suisses, les canadiens ou les allemands. La Sécurité sociale a eu pour
ambition pendant un demi-siècle de permettre aux malades d’être soignés sans qu’il ne
leur en coûte (trop) tout en cotisant en fonction de leurs ressources. Depuis une
décennie, au lieu de renforcer la lutte contre les dépenses injustifiées et de donner un
nouvel élan au service public de l’assurance maladie, le choix a été fait de transférer
progressivement la prise en charge des soins courants (c'est-à-dire hors hospitalisation
et hors affections de longue durée ALD) vers les assurances dites « complémentaires »
(mutuelles, institutions de prévoyance et assureurs privés à but lucratif). Aujourd’hui, la
Sécurité sociale ne rembourse plus qu’environ 50 % des soins courants et bien moins
encore pour les soins d’optique, dentaires et d’audioprothèses. Si l’on poursuit dans
cette voie, la protection sociale ne prendra bientôt plus en charge que les patients les
plus démunis et les malades les plus gravement atteints.
Nous sommes en train de passer, sans débat démocratique, d’une logique de prise en
charge solidaire pour tous à une logique d’assistance pour les plus pauvres et
d’assurance pour les plus riches.
Or les assurances complémentaires sont :
- moins égalitaires, leurs tarifs varient selon la « gamme » des prestations remboursées
et sont plus élevés pour les familles et les personnes âgées,
- moins solidaires, le plus souvent leurs primes n’augmentent pas en fonction des
revenus des assurés
- plus chères, leurs frais de gestion dépassent souvent 15 % des prestations versées,
contre moins de 5 % pour la Sécurité sociale.
De plus, les contrats collectifs d’entreprise, réservés à certains salariés, bénéficient
d’exonérations d’impôts et de cotisations sociales, qui coûtent aujourd’hui plusieurs
milliards d’euros à l’Etat et à la Sécurité Sociale, et demain plus encore à la faveur de
l’accord national interprofessionnel (ANI) de 2013, quoi que l’on puisse penser de cet
accord par ailleurs.
Les usagers et les professionnels de santé se mobilisent pour arrêter cette dérive qui
sonne le glas de notre Sécurité sociale universelle et solidaire, et contribue à creuser les
inégalités sociales de santé. Nous demandons que s’ouvre un large débat citoyen, suivid’un vote solennel de la Représentation nationale, sur le choix entre le financement
des dépenses de santé par la Sécurité sociale ou par un assureur privé dit
« complémentaire ».
Appel lancé à l’initiative de François Bourdillon, Mady Denantes, Anne Gervais , Bernard
Granger, André Grimaldi, Anne Marie Magnier, Martial Olivier-Koehret, Frédéric Pierru, Didier
Tabuteau .
Signé par :
Dr Marie Laure ALBY, médecin généraliste, Paris
M. Paul ALLIES, professeur de droit, Montpellier
Mme Christine ANDRE, économiste, ancienne directrice de recherche au CNRM
M. Michel ANTONY ancien président de la CDHMP
Mme Aline ARCHIMBAUD, sénatrice
Pr Patrick AUBOURG, CHU Kremlin-Bicêtre
Pr Isabelle AUQUIT-AUCKBUR CHU, Rouen
Pr André BARUCHEL, CHU Robert Debré, Paris
M. Philippe BATIFOULIER, économiste, maître de conférences, Paris Ouest
M. Olivier BEAUD, professeur de droit, Paris
Pr Jacques BELGHITI,CHU Beaujon, Clichy
Pr Patrick BERCHE, doyen de la Faculté de médecine de Paris 5
Pr Jean François BERGMANN, CHU Lariboisière, Paris
Dr Olivier BERNARD, ancien président de Médecins du Monde
M. Michel BORGETTO, professeur de droit, Paris
Pr Pierre BOUGNERES CHU Kremlin-Bicêtre
Dr François BOURDILLON, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
M. Jacques BOUVERESSE, philosophe, professeur honoraire au Collège de France
Pr Marie Germaine BOUSSER, CHU Lariboisière, Paris
M. Yves BUR, ancien député
M. Francis BUTON, politiste, chargé de recherches au CNRS, Montpellier
Dr Rony BRAUMAN ancien président de Médecins sans Frontière (MSF)
Dr Julien CABATON président de l’inter syndicat national des chefs de clinique assistants
M. Alain CAILLE, sociologue, professeur, Paris
Mme Marie-Line CAL, économiste, maître de conférences, université de Bordeaux
Pr Loïc CAPRON, président de la CME de l’APHP
Pr Yves CATONNE, CHU Pitié Salpêtrière
Mme Nathalie CHABANNE députée
M. Jean CHARBONNEL ancien ministre du Général de Gaulle
M. André CHASSAIGNE député
Pr. Franck CHAUVIN, CHU Saint Etienne
M. Pierre CHAUVIN, épidémiologiste, directeur de recherches à l’INSERM
Pr Olivier CHOSIDOW, CHU Mondor, Créteil
M. Pierre CONCIALDI, économiste
M. Gérard CORNILLEAU,OFCE, Directeur adjoint au département des études
M. Daniel COSTANTINI, ancien entraîneur de l’équipe de France masculine de handball
Mme Annick COUPE ,porte parole nationale de l’Union syndicale Solidaires
M. Edouard COUTY, Président FHF Rhône-Alpes
Pr Bertrand DAUTZENBERG, Président de l’office français de prévention du tabagisme
Pr Bernard DEBRE, député

Mme Florence DELAY, écrivaine,membre de l’Académie française
Pr Pierre DELION, CHRU Lille
Dr Mady DENANTES, médecin généraliste, Paris
M. Jean-Paul DOMIN, économiste, maître de conférences, université de Reims
Mme Brigitte DORMONT, économiste, professeur, université Paris Dauphine
Dr Dominique DUPAGNE, médecin généraliste, Paris
M. Nicolas DUPONT-AIGNAN, député
Dr Laurent EL GHOZI, Président de l’association « Elus, Santé Publique et Territoires »
Dr Hector FALCOFF, médecin généraliste, Paris
Pr Didier FASSIN , anthropologue, Institute for advanced study Princeton
Pr Alain FISCHER, CHU Necker, Paris
M. Alain FLAJOLET, ancien député
Mme Sophie FOUCHER, Présidente de l’Union nationale et syndicale des sages-femmes
Dr Irène FRACHON, CHU Brest
Mme Jacqueline FRAYSSE, députée
Mme Maryse GADREAU, économiste, professeur émérite, université de Bourgogne
Dr Jean Luc GALLAIS, médecin généraliste, Paris
Pr Noël GARABEDIAN, CHU Necker, Paris
M. Marcel GAUCHET, philosophe
M.Hervé GAYMARD ,ancien ministre
Mme Susan GEORGE, écrivaine
Dr Claire GEORGES-TARRAGANO, CHU Saint Louis, Paris
Dr Anne GERVAIS, Vice-présidente de la CME de l’APHP
Mme Claudine GILLANT ,infirmière, Présidente de l’URPS infirmières Lorraine
Dr Jean GODARD médecin généraliste, Haute Normandie
M. Gaétan GORCE, sénateur
Pr Bernard GRANGER, CHU Cochin, Paris
Pr André GRIMALDI, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
Mme Bernadette GROISON secrétaire de la FSU
M. Jérôme GUEDJ, député
M. Rodolphe HALAMA, Délégué général du Lien
Dr Virginie HALLEY DES FONTAINES, MCUPH, Paris 6
M. Hervé HAMON, écrivain
M. Jean-Marie HARRIBEY économiste Université de Bordeaux
M. Patrick HASSENTEUFEL, politiste, professeur université de Saint Quentin en Yvelines
Mme Françoise HERITIER, anthropologue, Professeur honoraire au collège de France
Mme Béatrice HIBOU, politiste, directrice de recherche au CNRS, Paris
Mme Gisèle HOARAU, Cadre supérieur de Santé, Pitié Salpêtrière
Dr Gladys IBANEZ, médecin généraliste, Paris
M. Gérard JORLAND, philosophe, directeur d’études à l’EHESS
M. Eric JOUGLA, épidémiologiste, INSERM, Kremlin-Bicêtre
M. Jacques JULLIARD, historien, essayiste
Mme Florence JUSOT, économiste, professeur, université de Rouen
M. Jean-Pierre KAHANE, mathématicien, membre de l’Académie des Sciences
Pr Marcel Francis KAHN, CHU Bichat Paris
Dr Tania KHARITONOFF, CH Dax
M. Chaynesse KHIROUNI, député
M Jean LABIB, producteur de cinéma
M. Robert LAFORE, professeur de droit, IEP Bordeaux
Pr Thierry LANG, épidémiologiste, CHU Toulouse

Mme Hélène LANGEVIN-JOLIOT, physicienne, Directrice de recherche honoraire au CNRS
Pr Véronique LEBLOND, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
M. Jean-François LEGUIL-BAYART, politiste, directeur de recherche au CNRS, Paris
Dr Evelyne LENOBLE, CH Sainte Anne, Paris
M. Daniel LE SCORNET ancien président d’une fédération mutualiste
M. Emmanuel LOEB ,Président de l’ISNI (Inter syndicat national des internes)
Dr Anne Marie MAGNIER, professeur de médecine générale, Paris 6
M. Noël MAMERE, député
Pr Jean Paul MARIE, CHU Rouen
Pr Christophe MARGUET, CHU Rouen
Dr François MARTIN, CH Dreux
Pr Alain Charles MASQUELET, CHU Saint-Antoine, Paris
Dr Didier MENARD, médecin généraliste, président du Syndicat de la médecine générale
Dr Marie Christine MEYNARD ,médecin généraliste ,Paris
Pr Jean-Philippe METZGER, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
M. Alain MILON, sénateur
Pr Jean-Louis MISSET, CHU Saint-Louis, Paris
Dr François MORVAN CH Pontoise
Pr Marie Rose MORO, CHU Cochin, Paris
Pr Guy MOULIN, Président de la conférence des présidents des CME de CHU
Mme Catherine NAY présidente de la CDHMP
Dr Martial OLIVIER-KOEHRET, médecin généraliste
M. Pierre PASCAL ancien directeur des ministères de la Santé et du Travail
Dr Anne PERRAUT-SOLIVERES, Directrice de la revue Pratiques
M. Dominique PESTRE, historien des sciences, directeur d’études à l’EHESS
Dr Georges PICHEROT, CHU Nantes
Dr Jean François PINEL CHU Rennes
M. Patrice PINELL, sociologue, directeur de recherches à l’INSERM, Paris
M. Frédéric PIERRU, sociologue, chargé de recherches au CNRS, Lille
M. Robert POUJADE,ancien ministre
Mme Claude RAMBAUD, Présidente du Collectif inter-associatif sur la Santé (CISS)
M. Gérard RAYMOND, Secrétaire Général Association Française des Diabétiques
M. Michel ROCARD, ancien Premier Ministre
Mme Barbara ROMAGNAN, députée
Dr Antoine ROUX Hôpital Foch Suresnes
M. Thomas SANNIE, Président de l’association française des hémophiles
Pr Didier SICARD, ancien Président du Comité National d’Ethique
Mme Evelyne SIRE-MARIN, ancienne Présidente du Syndicat de la Magistrature, vice
présidente du TGI de Paris
M. Jean Louis SPAN président de la Fédération des petites et moyennes mutuelles(FDPMM)
Dr Nicole SMOLSKI, CHU Lyon
M. Bruno SPIRE, Président de AIDES
M. Henri STERDYNIAK, Coprésident des économistes atterrés
M. Didier TABUTEAU, responsable de la chaire Santé de Sciences Po Paris
M. Bruno THERET, économiste, directeur de recherche émérite au CNRS
Dr Serge TISSERON, psychiatre, Paris
Pr José Alain SAHEL, Hôpital des XV-XX, Paris
Pr Laurent SEDEL, CHU Lariboisière, Paris
Pr Jean Paul VERNANT, CHU Pitié Salpêtrière, Paris
M. Olivier VERAN, député

Pr Bernard VIALETTES, CHU La Timone, Marseille
M. Pierre VISIER, professeur de sociologie, Université Montpellier1
M. Pierre VOLOVITCH, économiste, Observatoire de l’environnement mutualiste
M. Henri WEBER, député européen
M. Patrick WEIL, historien et politologue
Mme Peggy WIHLIDAL, déléguée générale, Soins Coordonnés

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 08:35

Rencontre du 17 avril 2013 du collectif Santé 37 Notre Santé en danger avec le chef de Cabinet de Marisol Touraine, Grégory Guillaume

Thème abordés

Après présentation Générale du collectif

Les EHPAD du département

Le CHU de Tours : les restructurations

  • L’hémodialyse enfant
  • Les Urgences
  • Le service des Brûlés

La Psychiatrie

Le Médico social

Le Laboratoire de Touraine

Compte-rendu de la rencontre

Celle-ci faisait suite à une lettre du collectif adressée à Marisol Touraine pour exprimer la volonté de changement dans le domaine de la santé et en particulier nous attirions son attention sur diverses problématiques locales

Présentation générale du collectif

Les EHPAD du département : les grèves de ces derniers temps ont montré les conditions de travail déplorables dans ces établissements ; nous demandions

  • de revoir les ratios, de tendre à un soignant pour un résident comme ailleurs en Europe, pour une prise en charge digne des personnes âgées
  • d’avoir un financement global à la hauteur des besoins, dans le cadre de la sécurité sociale
  • Avec du personnel formé, donc de prévoir plus de formations d’Aides soignantes
  • Avec des salaires en rapport avec les qualifications

Réponse :

  • Pas question d’agir sur les ratios dans la situation actuelle
  • c’est un problème de management des établissements ou de locaux, la Vasselière a grossi trop vite d’un seul coup,
  • A moyen terme il est prévu une loi par rapport à l’autonomie
  • A court terme, 3200 emplois d’avenir vont être recrutés dans le médico-social pendant 3 ans

Commentaire : Les emplois d’avenir ne sont une réponse adéquate quand on demande du personnel formé et en nombre suffisant !

Le CHU de Tours : les restructurations

L’hémodialyse enfant : sur le projet de regroupement de l’hémodialyse enfant et adulte

Réponse : le dialogue n’est pas bloqué, les 2 propositions sont crédibles

Depuis la réunion, nous avons appris que le projet a été arrêté, à porter au crédit de tous ceux qui se sont mobilisés en particulier les syndicats et le personnel.

Les Urgences Des médecins de Trousseau avaient écrit au ministère après le départ de 11 d’entre eux pour faire part de la crise médicale et demander également l’ouverture de 25 lits en gériatrie et 25 lits de médecine aux urgences pour les personnes âgées.

Réponse : la mise en place d’un gestionnaire de lit a résolu le problème à St Antoine (hôpital privé à but non lucratif) et c’est ce système que le gouvernement souhaite étendre. Il est prévu aussi de faire le lien avec les Ehpad pour éviter les hospitalisations.

Commentaire : nous ne sommes pas contre l’arrivée d’une personne pour réguler mais ce » n’est pas suffisant ; le gestionnaire ne va pas créer des places là où il n’y en a pas !

Le service des Brûlés : la réorganisation prévue ne convient pas au personnel et entraîne une diminution de la qualité des soins

Réponse : une mission est demandée par le ministère pour auditer le fonctionnement actuel

La Psychiatrie

Le manque de moyens en psy en intra et extra hospitalier ont été dénoncés.

En extra hospitalier, les moyens sont nettement insuffisants au point que les patients stabilisés n’ont d’autre choix que de se voir proposer la Belgique ou d’allonger les files d’attente pour l’unique FAM de l’Indre et Loire (40 lits), celui qui appartient à Korian.

Pour nous, le service public est la meilleure garantie pour assurer des soins de qualité pour les patients qu’ils soient à n’importe quel moment de leur parcours, pour une prévention de la crise, dans la phase aigüe ou pour leurs permettre de consolider leur autonomie.

L’ouverture de structures de soins adaptées multiformes pour répondre aux différents besoins d’autonomie des patients FAM ou MAS de psychiatrie, USLD de psychiatrie est une nécessité urgente. Ces structures doivent être intégrées dans le secteur public de psychiatrie.

Il va sans dire que l’ouverture de telles structures doit se faire sans enlever de moyens à l’intra-hospitalier

Pas de réponse sur la psy, pour l’instant

Le Médico social

Il y a un transfert de l’hospitalier vers le médico-social et dans ces structures un manque de moyens, qui se traduit par une faiblesse des ratios soignants soignés, une déqualification des salariés et une diminution des salaires avec la remise en cause des conventions collectives. Ces mesures s’accompagnent d’un durcissement de la gouvernance dans ces structures. Tout ceci est lié avec la logique libérale qui régit ce secteur. Nous demandons un vrai service public avec des professionnels qualifiés.

Nous demandons que l’Etat s’interpose face à la logique de démolition des conventions collectives par les organismes d’employeurs et reçoive les syndicats des salariés pour le maintien des salariés et le respect de la réglementation.

Réponse le gouvernement n’a rien à voir dans les conventions collectives

Le Laboratoire de Touraine

Il connaissait déjà le dossier. Nous sommes revenus sur l’appel d’offre lancé par le conseil général 37 pour le contrôle de la qualité de l’eau qui a finalement été attribué à Eurofins et non au Laboratoire de Touraine , structure publique .

Conséquence :

le laboratoire est mis à mal, il a perdu une dizaine de personnes,

Eurofins a finalement perdu l’accréditation qualité pour ce contrôle et doit le sous-traiter à un laboratoire public. C’est celui de la Drôme qui sous la pression a fini par l’accepter

Réponse : nous sommes dans un cadre légal, le marché s’autorégule.

Remarque du collectif: si l’on attend que le marché s’autorégule, il n’y aura plus de laboratoires nationaux et c’est un danger sanitaire qui nous guette si les organismes privés ne sont pas fiables. On ne peut pas laisser une telle responsabilité à des sociétés qui n’ont pas comme but la qualité mais la recherche de bénéfices. C’est le rôle de l’Etat de garantir la santé de la population

Conclusion Le collectif a pu apporter ses revendications mais nous n’avons pas reçu les réponses attendues. Nous pensons que le gouvernement peut faire autre chose que regarder le marché s’autoréguler … et les services publics se désagréger !

Grégory Guillaume doit nous donner un complément de réponses par la suite.

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3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 08:09

La Santé, l’Action sociale, la Protection sociale

malades des plans d’austérité !

Il est urgent d’agir !

Chaque jour, de plus en plus de gens renoncent aux soins, les droits sociaux sont bafoués, les prises en charge du handicap et de la perte d’autonomie deviennent inaccessibles.

Parce que nous refusons :

- Les suppressions d’emplois, la dégradation des conditions de travail qui mettent sous pression les professionnels et aggravent les délais d’attentes et les conditions d’accueil et de soin

- L’étranglement financier des structures

- Les restructurations, les fermetures d’établissement et de services hospitaliers, sociaux et médicosociaux

- Les déserts médicaux

- La marchandisation de la santé et du social

- Les dépassements d’honoraires, les franchises, les déremboursements et les forfaits

- Les prédateurs financiers qui spéculent sur la santé et le vieillissement de la population au détriment des usagers et des conditions de travail des salariés.

Nous exigeons :

- Un grand service public de la santé et de l’action sociale.

- Le retour à une protection sociale, ouverte à toute la population, basée sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins »

- Une réponse à tous les besoins sociaux pour mettre fin à toutes les formes d’exclusion

- L’accès à des soins de qualité pour toutes et tous partout de façon permanente

- L’arrêt immédiat des restructurations et fermetures pour en finir avec la loi HPST *

- La défense et l’amélioration des statuts et des conventions collectives

- Des emplois plus nombreux et qualifiés répondant aux besoins

Nous appelons à participer massivement à la manifestation nationale unitaire à Paris le samedi 15 juin,

Toutes et tous ensemble

Pour un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins, pour un grand service public de santé et d’action sociale!

Organisations signataires, membres de Notre Santé en Danger : Act Up-Paris, Act Up-Sud Ouest, AMUF, ATTAC France, CADAC, Collectif 20°-Tenon, Comité de soutien au Dr Poupardin, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Femmes égalité, La santé n'est pas une marchandise, Réseau éducation populaire, Résistance sociale, UNRPA, Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, Fédération CGT santé et action sociale, Fédération Sud santé sociaux, Sud santé AP-HP, Syndicat de la médecine générale, Syndicat National des Chirurgiens-Dentistes de centre de santé, Union fédérale Sud protection sociale, Union Syndicale des Médecins de centre de santé, Union syndicale de la psychiatrie, Union syndicale Solidaires

Avec le soutien des organisations membres de Notre Santé en Danger : Alternatifs, Fase, GA, GU, NPA, PCF, PCOF, PG, République et socialisme.

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27 mai 2013 1 27 /05 /mai /2013 07:50

Nous appelons à participer massivement à la manifestation nationale unitaire à Paris le samedi 15 juin,
Toutes et tous ensembl
e


Pour un financement de la protection sociale et de la sécurité sociale à la hauteur des besoins, pour un grand service public de santé et d’action sociale!
Organisations signataires, membres de Notre Santé en Danger : Act Up-Paris, Act Up-Sud Ouest, AMUF, ATTAC France, CADAC, Collectif 20°-Tenon, Comité de soutien au Dr Poupardin, Convergence des collectifs de défense et de développement des services publics, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, Femmes égalité, La santé n'est pas une marchandise, Réseau éducation populaire, Résistance sociale, UNRPA, Union Nationale des Groupements Mutualistes Solidaires, Fédération CGT santé et action sociale, Fédération Sud santé sociaux, Sud santé AP-HP, Syndicat de la médecine générale, Syndicat National des Chirurgiens-Dentistes de centre de santé, Union fédérale Sud protection sociale, Union Syndicale des Médecins de centre de santé, Union syndicale de la psychiatrie, Union syndicale Solidaires
Avec le soutien des organisations membres de Notre Santé en Danger : Alternatifs, Fase, GA, GU, NPA, PCF, PCOF, PG, République et sociali
sme.

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 17:16

Compte-rendu de la réunion du collectif notre santé en danger du 23 avril 2013

 

 

Point sur la lettre de réponse de Marisol Touraine

Nous sommes en attente d'une réponse du chef de cabinet de Marisol Touraine Gregory Guillaume depuis la dernière réunion,

Point sur le service des grands-brûlés du CHU

Le ministère répond que le directeur de l’ARS doit mettre en place des réunions de concertations. Il y a plusieurs scénarios évoqués et l’ARS décidera à la fin en ce qui concerne les regroupements possibles avec d’autres services du CHU. Le ministère affirme que dans l’organisation des soins sur le grand-ouest, il y aurait 2 services de grands brûlés Nantes et Tours

Point sur l’équipe d’hémodialyse pédiatrique de Clocheville

Une lettre a été rédigée par l’équipe et envoyée à Jean Germain, au ministère de la santé, l’ARS, et au directeur général du CHU pour affirmer leur opposition au regroupement de l’hémodialyse pédiatrique (actuellement sur le site de Clocheville) avec les services d’hémodialyse adulte à Bretonneau. Une pétition a rassemblé 300 signatures.

La direction reproche à l’activité du service d’être trop faible : beaucoup d’enfants restent suivis peu de temps dans le service car ils bénéficient rapidement d’une greffe.

Les soignants opposent la spécificité du soin et de la prise en charge pédiatrique, qui est tout sauf uniquement technique. Le regroupement avec les services d’adultes rendrait impossible de conserver ces spécificités et cette qualité des soins.

L’équipe d’hémodialyse pédiatrique a un contre projet : ils seraient d’accord pour regrouper les services d’hémodialyse avec l’hôpital de jour pédiatriques

Le collectif va envoyer une lettre de soutien de ce projet à Germain, au ministère de la santé, l’ARS, et le directeur général du CHU, avec copie pour les soignants de l’unité (Jean-Marie).

Point sur le laboratoire de Touraine

En cas de rencontre avec le ministère, nous aborderions ce point aussi. Le collectif « convergence des services publics » prépare le dossier avec les salariés du labo.

 

Point sur les urgences de Trousseau

Un médecin des urgences avait écrit au ministère pour poser le problème de la pénurie de médecins aux urgences et demander des créations de lit sur l’hôpital pour résorber l’engorgement des urgences. Nous allons essayer de prendre contact avec lui pour le collectif afin de le rencontrer. (Geneviève et Charlie)

 

Point sur la journée du 25 mai à Paris.

Lors  de la dernière réunion nous avions décidé que des représentants du collectif de Tours y participent. Qui peut y aller ?

Point sur la manif du 15juin

Journée à l’appel de la CGT santé à Paris concernant la protection sociale et la santé (appel du collectif national Notre Santé en Danger en pièce jointe). Le collectif communiquera autour le la journée de mobilisation.

Point sur la réfection des panneaux du collectif

Il faudrait les refaire et les remettre à jour. Où en est-on ?

 

Date de la prochaine réunion : 28 mai 2013 à 18h passage Chabrier à St pierre des corps.

 

 

 

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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 15:23

Des textes très encourageants, qui renforcent nos positions et nos convergences 1- contre la prime à la performance (ci dessous) 2- contre les dépassements d'honoraires (ci dessous) 3- une pétition pour défendre Albi http://www.petitionenligne.fr/petition/contre-les-suppressions-de-lits-de-long-sejour-au-centre-hospitalier-d-albi-et-la-reduction-de-l-offre-de-soins/2305#signnow 4- un blog pour soutenir Montluçon http//comitedefensehopitalmontlucon.unblog.fr/ 5- et un Socle commun de NSED qui obtient d'autres signatures ! Continuons ! http://www.coordination-nationale.org/NSED/SocleCommun.pdf et plein d'infos et de dates à retenir sur le site de la Coordination.

 

 

 Communiqué intersyndical PRIME A LA PERFORMANCE DES MEDECINS : VOTRE MALADIE NOUS INTERESSE !

 

En médecine libérale comme à l'hôpital, la vogue managériale est à la mise en place de primes à la performance : plus on satisfait à des critères standards dits de « qualité », plus on est financièrement récompensé. Ce nouveau mode de gouvernance par le mérite et la politique du chiffre a d'ailleurs gagné tous les domaines de la société : la compétition remplace la coopération, au prix d'une souffrance au travail croissante. Pour les médecins libéraux, cette prime à la performance variable (jusqu'à 9000 € par an) instaurée par la dernière convention médicale, par ses effets pervers, risque d'exclure les « mauvais malades » trop indociles et trop coûteux. Basée sur des indicateurs contestables, inefficace en termes de qualité réelle, consommant un temps précieux, elle déplace en effet par conflit d'intérêt l'activité médicale du soin vers la gestion financière. La course à la performance c'est toujours plus de technologie et d'informatique, et toujours moins de disponibilité pour les patients ! Pour les praticiens hospitaliers, la loi HPST de juillet 2009 a inscrit dans le marbre une politique d'intéressement définie par le directeur, tandis que les nouveaux cliniciens hospitaliers voient leur salaire contractuel supérieur varier en fonction d'objectifs quantitatifs et non thérapeutiques. L'accord cadre relatif à l'exercice médical à l'hôpital étend ce dispositif d'intéressement par la performance individuelle et collective à toutes les équipes soignantes, pour les « valoriser » à coups d'objectifs et de résultats. Et hormis la grève et l'action syndicale, plus rien n'empêche désormais un directeur zélé d'accorder une prime au mérite à des agents triés sur le volet. Voici le règne sans partage de l'arbitraire bureaucratique... L'intéressement par le profit et la concurrence est un mode de gestion faussement rationnel, inégalitaire et dangereux. Il asservit et sélectionne les usagers et les professionnels par l'appât du gain pour leur faire oublier toute réflexion sur le sens des soins et les vrais enjeux de santé publique, et les dresser les uns contre les autres... L'indépendance et l'éthique de la médecine sont au cœur des pratiques de soins, au service de la population. Au nom de quoi la médecine favoriserait-elle désormais l'égoïsme sur la solidarité, la cupidité sur le désintéressement, le productivisme sur le bien commun ? La prime à la performance est clairement contraire à la déontologie : « Un médecin salarié ne peut, en aucun cas, accepter une rémunération fondée sur des normes de productivité » (article 97). Va-t-elle conduire à une contractualisation individuelle qui signerait la fin du système solidaire d'assurance maladie : « Le médecin ne peut aliéner son indépendance sous quelque forme que ce soit » (article 5) ? Non, le médecin du 21ème siècle ne sera pas un chasseur de primes ! Les organisations syndicales demandent l'abandon de toutes les primes à la performance : Association des médecins urgentistes de France secretariat@amuf.fr Sud santé sociaux sud.crc@wanadoo.fr Syndicat des médecins anésthésistes réanimateurs non universitaires anlou84@yahoo.fr Syndicat de la médecine générale syndmedgen@free.fr Syndicat national des psychiatres privés info@afpep-snpp.org Syndicat des praticiens des hôpitaux publics bruno.devergie@orange.fr Syndicat des psychiatres d'exercice public poli.angelo@wanadoo.fr Syndicat des psychiatres des hôpitaux jc.penochet@wanadoo.fr Union syndicale de la psychiatrie uspsy@free.fr Vous trouverez le communiqué complet avec tous les logos ci-joint et téléchargeable à l'adresse : http://www.uspsy.fr/Communique-intersyndical-Prime-a.html -- Paris,

 

 

le 22 mars 2012 COMMUNIQUE DE PRESSE des organisations  syndicales de salariés et de la mutualité française

 

Dans un contexte d’aggravation du renoncement aux soins lié au désengagement de l’assurance maladie, les organisations syndicales de salariés et la Mutualité Française expriment leur désaccord avec les textes réglementaires publiés aujourd’hui et appellent le gouvernement à engager une action résolue contre les dépassements d’honoraires A l’heure où les dépassements d'honoraires médicaux représentent un coût de 2,5 milliards d'euros, soit un doublement en euros constants en 20 ans et où le renoncement aux soins concerne plus de 20% de nos concitoyens, le gouvernement a clairement fait le choix de légitimer la logique inflationniste des dépassements d’honoraires. Les organisations syndicales de salariés, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Force Ouvrière, FSU, UNSA et la Mutualité Française dénoncent cette dégradation générale et continue de l’accès aux soins. Le renforcement de l’option de coordination aujourd'hui décidé par le Gouvernement n'est pas une solution au problème de la multiplication des dépassements. Ce dispositif va à l’encontre du but recherché car il n'intéresse pas les spécialistes qui pratiquent les dépassements d'honoraires les plus importants, tandis qu'il constitue un effet d'aubaine pour les autres. Par ailleurs, en obligeant les organismes complémentaires à prendre en charge les dépassements d'honoraires le gouvernement aggrave les inégalités d’accès aux soins et fragilise à nouveau notre système de santé : ­ en renchérissant le montant des cotisations des complémentaires ; ­ en pénalisant davantage les personnes n’en bénéficiant pas. Il est donc nécessaire, dans ce contexte, de privilégier : ­ un strict encadrement des dépassements d’honoraires comme première mesure d’urgence pour aller vers une réelle opposabilité des tarifs pratiqués par les professionnels de santé ; ­ l’ouverture immédiate de négociations avec l’ensemble des acteurs concernés pour fixer une juste rémunération des actes médicaux, condition à cette opposabilité afin de répondre avant tout à l’intérêt des patients.

Devant l’accroissement des difficultés d’accès aux soins, les organisations syndicales de salariés, CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, Force Ouvrière, FSU, UNSA et la Mutualité Française souhaitent agir pour la mise en œuvre de solutions conformes aux valeurs de solidarité et d’universalité de notre système de sécurité sociale et plus largement de protection sociale et appellent les candidats à la présidentielle à placer la santé et la sécurité sociale au cœur du débat public.

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24 novembre 2011 4 24 /11 /novembre /2011 14:26

Notre Santé en danger: le socle commun 

Banderole Santé 2 avril
L’accés aux soins de proximité

 
Ce que nous voulons :
- l’accès aux soins pour toutes et tous partout et à tout instant.
Ce que nous refusons:
- toutes les mesures qui tendent à la sélection et à l’exclusion
des patients,
- les franchises et autres forfaits,
- les dépassements d’honoraires,
- le déremboursement des médicaments,
- les restrictions croissantes sur les Affections de Longue
Durée (ALD) telle que l’hypertension artérielle sévère,
- les restrictions sur la Couverture Maladie Universelle
(CMU) et l’Aide Médicale d’Etat (AME).


Un service public présent partout et efficace


Ce que nous voulons:
- un système public de santé (incluant les soins primaires,
la prévention, l’information, la lutte en amont contre les
causes des maladies), un secteur médico-social et social,
public et associatif, développés sur tout le territoire, dotés
de moyens suffisants pour répondre aux besoins de toute
la population,
- un service public de l'hébergement d'urgence et du logement,
sans conditions d'accès ni restrictions aucune, pour
les droits de tous les précaires,
- un secteur hospitalier public assurant l’accès à des soins
de qualité et de proximité en coordination avec l’ensemble
des professionnels de la santé, et avec toutes les parties
concernées,
- le maintien et le développement des structures de proximité
: centres de santé, centres d’IVG, centres médico-psychologiques,
centres d’accueil d’urgence…,
- un plan d’urgence pour la médecine scolaire et du travail,
- un secteur psychiatrique public coordonnant et assurant
la continuité des soins,
- l’augmentation du nombre de professionnels de santé formés,
un recrutement à la hauteur des besoins et l’exigence
d’une répartition équilibrée sur tout le territoire,
- une recherche publique indépendante,
- une politique publique du médicament intégrant la recherche,
la production et le contrôle.
Ce que nous refusons:
- les suppressions d’emplois, les suppressions d’activités,
les fermetures de services, les regroupements autoritaires
dans tous les secteurs de la santé, du médico-social et du
social,
- le démantèlement de la psychiatrie publique et toute instrumentalisation
sécuritaire de celle-ci,
- l’application de critères de rentabilité financière à l’hôpital
et dans tous les établissements,
- la privatisation des activités et des établissements.


Un financement solidaire


Ce que nous voulons:
- une protection sociale, ouverte à toute la population, basée
sur le principe « chacun cotise selon ses moyens et
reçoit selon ses besoins »,
- la prise en charge de la perte d’autonomie dans le cadre
de la sécurité sociale avec la garantie d’un droit universel
assuré à 100%,
- une évolution vers la suppression de tous les « restes à
charge ».
Ce que nous refusons:
- tout transfert de prestations de l’assurance-maladie obligatoire
vers les complémentaires/assurances privées,
- les exonérations de la part patronale des cotisations sociales,
- les enveloppes budgétaires fermées et la tarification à
l’activité (T2A) conduisant à l’étranglement financier des
établissements et structures.
La démocratie
Ce que nous voulons:
- la définition démocratique des besoins de la population,
l’élaboration et le suivi des projets, associant usagers, professionnels,
élus, sur un plan d’égalité,
- une réelle représentativité des usagers, des personnels et des
élus dans les instances décisionnelles à tous les niveaux.
Ce que nous refusons:
- le tout pouvoir autoritaire des ARS, Agences Régionales
de Santé,
- la nouvelle gouvernance hospitalière,
- le découpage arbitraire des territoires de santé.
C’est pour tout cela que nous exigeons l’abrogation
de la loi HPST et l’arrêt immédiat de toutes
les fermetures et restructurations.

 

 

Premiers signataires: (11 novembre 2011)
associatifs : Act-Up Paris, Act-Up Toulouse, Association nationale des centres
d’IVG (ANCIC), Appel des appels, ATTAC, Collectif hypertension, Collectif national
pour les droits des femmes (CNDF), Collectif 20°-Tenon, Coordination
nationale des associations pour le droit à l’avortement et à la contraception
(CADAC), Convergence des collectifs de défense et de développement des services
publics, Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et
maternités de proximité, Ensemble pour une santé solidaire, Femmes Egalité,
Femmes solidaires, Handi-social, Ligue des droits de l’homme, La santé n’est
pas une marchandise, Réseau éducation populaire, Résistance sociale, Union
des familles laïques
politiques : , Alternative libertaire, Fédération pour une alternative sociale et
écologique (FASE), les Alternatifs, Europe Ecologie les Verts, Gauche unitaire,
Lutte ouvrière, Nouveau parti anticapitaliste, Parti communiste français, Parti
communiste des ouvriers de France, Parti de Gauche, Parti Radical de Gauche,
République et socialisme,
syndicaux : Confédération générale du travail (CGT), Fédération CGT Santé
ActionSociale, Fédération SUD Protection Sociale, Fédération SUD Santé Sociaux,
Fédération syndicale unitaite (FSU), Syndicat de la médecine génrale
(SMG), Syndicat national des professionnels de santé au travail (SNPST), Union
confédérale des médecins salariés de France, Union syndicale de la psychiatrie
(USP), Union Syndicale Solidaires

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10 novembre 2011 4 10 /11 /novembre /2011 09:51



Le 9 novembre 2011 12:05, Jean-Claude Chailley <jcchailley@free.fr> a écrit :
 

Bonjour,

 

Vous trouverez ci-dessous le texte d’une infirmière qu’on m’a passé et un lien vers la pétition qui se suffisent à eux-mêmes

 

Une remarque sur un autre plan : on parle beaucoup du « modèle » allemand et de ses PME, au nom desquelles il faudrait accepter des « réformes » …

Mais on constate ici comme dans le domaine de  la perte d’autonomie, de l’ensemble de la loi HPST,  que l’objectif réel c’est de transférer ce qui est rentable ou rentabilisable aux multinationales

 

Amitiés

 

Jean Claude

 

Objet : Nouvelles directives sur les prises de sang : mise en garde d'une infirmière . . . . .

La dernière de Roselyne ! Faire suivre sans modération

Aujourd'hui, j'avais formation obligatoire sur les prélèvements (sanguins et autres). Le directeur du principal labo avec lequel notre hôpital travaille nous apprend (tenez-vous bien !) que nous, les infirmières, n'avons plus le droit de faire les prises de sang.
D'après la dernière ordonnance de notre chère ministre de la santé (donc, pas de passage devant députés et sénateurs !), les laboratoires, pour subsister, devront passer une certification assez contraignante et compliquée, et pour ce faire, doivent, entre-autres, se porter garants du préleveur (c'est à dire, nous, en l'occurrence !). Conséquence immédiate : les infirmières ne seront autorisées à prélever que si elles ont été formées et agréées par le labo dans lequel le
prélèvement est analysé ! Exit, donc, les infirmières intérimaires ou
remplaçantes...

Seconde conséquence, et non des moindres : les prélèvements à domicile seront désormais interdits !
Les patients devront donc se rendre au laboratoire par leurs propres moyens, quel que soit leur
état, ou bien se faire hospitaliser !

Troisième conséquence : les laboratoires étant tenus de s'équiper de machines hyper-performantes, avec le moins de personnel possible, (ah oui, parce que j'ai oublié de vous préciser que l'État a décidé de diminuer fortement le remboursement des examens sanguins aux  laboratoires !) pour pouvoir continuer à fonctionner, ils vont devoir se regrouper (but final avoué : 1 à 2 labos seulement par département !!!).

Bref, les hôpitaux de taille moyenne qui possèdent leur propre labo vont le fermer (c'est déjà fait à Paoli-Calmette, par exemple, Cavaillon et Orange vont suivre) et il faudra donc se déplacer vers un grand plateau technique pour faire les examens qui ne sont pas hyper-courants

Comme ces grands plateaux techniques seront les seuls à accueillir une grande partie des examens à réaliser, nous n'aurons les résultats qu'au bout de plusieurs jours (et mieux vaut ne pas en avoir besoin un vendredi après-midi !)
Enfin, cerise sur le gâteau : en toute discrétion, il a été décidé que désormais le directeur d'un labo n'a plus besoin d'être biologiste !

La Générale de Santé, ainsi que d'autres grands groupes financiers sont donc en train de racheter tous les labos de France et de Navarre et il devient donc impossible à un médecin biologiste de  posséder son propre labo...

Voilà, je ne peux vous conseiller qu'une seule chose : surtout, ne tombez pas malade ! Et si toutefois cela vous arriver malgré tout, déménagez aussitôt vers une grande ville, seul moyen d'ici très peu de temps de pouvoir être soigné dans des conditions acceptables !
Nous avions le meilleur système de santé au monde, mais c'était avant ! ! ! !


Emma, une infirmière démoralisée et dégoûtée.
Emma a fait suivre l'info à une copine biologiste, voici sa réponse : étant biologiste directrice d'un petit labo (3 personnes) de proximité, je confirme cette info. L'ordonnance est passée en
janvier 2010 et nous avons jusqu'en 2013 pour nous mettre aux nouvelles normes. Ce qui est totalement impossible pour les petits et moyens labos vu le coût, car bien évidemment tout cela n'est pas gratuit.
Donc ma structure étant trop petite, je suis condamnée à disparaître !!!
A 54 ans c'est un peu dur à avaler!!!
Quant aux regroupements de labos, c'est un pis aller, pour faire face aux structures financières qui attendent ( comme pour les cliniques) de racheter et rentabiliser au maximum aux dépens de la relation ave les patients. Des labos traitant plus de 1000 dossiers jours ne peuvent être à
l'écoute de la personne. Et effectivement, à terme, il n'y aura plus que 1 ou 2 labos par département y compris pour les labos des petits hôpitaux
Ceci est le système américain, allemand, et autre pays Européens.

Voilà donc l'avenir de la santé vendu aux grands groupes financiers.
La ministre Mme Bachelot a validé l'ordonnance Ballereau du 15.01.2010.
Les conséquences sont catastrophiques...
Au plus tôt en 2013 et au plus tard en 2016, les laboratoires
d'analyses médicales de proximité, VOTRE laboratoire et tous les autres auront probablement DISPARU au profit d'USINES à analyses (une par département pour les départements qui le "méritent" ; pour les départements les plus ruraux il faudra faire un peu plus de route...).
Pourquoi ? Et bien en vertu d'une ordonnance parue en 2010 (Voir JO du 15.01.2010, page 819) qui livre le "marché" de l'analyse médicale aux *FINANCIERS* du *CAC 40...

Parmi ces groupes financiers qui ont déjà largement entamé les rachats massifs de labo, figurent des assurances de santé privées, peut-être la votre, qui auront ainsi accès à vos données médicales et pourront " personnaliser" vos factures...
Il y a une solution pour s'opposer à ce scandale :

FAIRE CIRCULER massivementet *SIGNER* cette pétition :

http://www.touchepasamonlabo.com/php/index.php


Plus de 220 000 signatures à ce jour; c'est peu dans l'absolu mais au vu de la discrétion de cette ordonnance, c'est beaucoup !

C'est parce que très peu de gens sont au courant que cette réforme peut passer.

Il faut donc la RÉVÉLER au grand jour : DIFFUSEZ CE MESSAGE,
DIFFUSEZ LE LIEN DE LA PÉTITION

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