L’égaLité SE CLamE aUSSi daNS La rUE
manifestation - 18h30 - Nation-Bastille
8 marS
Journée internationale de lutte pour les droits des femmes.
Journée de solidarité avec les femmes qui se lèvent et combattent partout
de par le monde, notamment celles qui sont au coeur du printemps arabe.
PREMIERS SIGNATAIRES : Collectif national pour les Droits des Femmes, CADAC, Agir contre le chômage, APEL-Egalité, Association Départementale 75 Planning Familial,
Association panafricaniste des droits civiques des femmes, Atalante vidéos féministes ATTAC, Catw International, Centre LGBT Paris-IdF, Les Chiennes de Garde-Encore
féministes, Collectif Faty Koumba, Collectif féministe contre le viol, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes «Ruptures», Coordination Lesbiennes en France,
DAL, DECIL (Démocratie et citoyenneté locale à Mantes la Jolie), Editions iXe, L’égalité c’est pas sorcier, Féminisme-Enjeux, Femmes Libres Radio Libertaire, Fondation
Copernic, FSU, Gauche unitaire, Groupe Nanas du Mantois, Maison des Femmes de Montreuil, Manifeste des Libertés, Marche Mondiale des Femmes Paris Île-de-France,
MJCF, Mouvement du Nid-France, Mouvement Jeunes Femmes, Osez le Féminisme, PCF, Parti de Gauche, Rajfire, Réseau Féministe «Ruptures», SOS Sexisme, UEC,
Unie(e)-vers-elles-Groupe d’études et d’actions féministes Tunisien, Union des femmes socialistes des Actit, Union syndicale Solidaires, UNEF, Femmes égalité, Femmes
solidaires, Alternative libertaire, Association des Tunisiens de France, Intersyndicale CGT-CFDT-SDFE…
De lutte, vous avez bien lu ! Oui, car les femmes, surtout
les plus précaires, ont de quoi lutter.
Des salariées de Lejaby qui sont jetées à la rue malgré l’emballement
actuel pour le «
Produisons français
» à celles qui galèrent
pour trouver un centre d’interruption volontaire de
grossesse (CIVG) qui ne soit pas en passe de déménager, en
passant par celles qui sont malmenées dans un procès pour
viol, ou celles qui font le ménage chez les autres et gardent les
enfants sans pouvoir obtenir de papiers, ou celles qui ne trouvent
pas de logement décent parce qu’il n’y a pas assez de logements
sociaux ou parce qu’ils sont trop chers, le contexte
ne s’arrange pas.
Les élections sont là, demain. C’est l’occasion de réaffirmer
nos revendications, de virer Sarkozy et les siens et nous ferons
tout pour. Mais c’est aussi le moment privilégié pour les candidatEs
de dresser toute une liste de mesures à adopter mais
aussi, au nom des problèmes prioritaires qu’il faut résoudre
prioritairement avec des mesures prioritaires, rendre les
femmes et leur situation invisible comme est invisible le travail
domestique que les femmes se coltinent à longueur d’années.
Nous en avons marre d’être invisibles.
Nous en avons marre de ne pas être un sujet prioritaire.
Nous en avons marre de ne pas bénéficier de nos droits
fondamentaux, inscrits pourtant dans la loi.
Nous en avons marre de ne pas avoir l’égalité salariale et
de pas pouvoir avorter parce que c’est trop tard, parce
qu’on n’a pas trouvé de CIVG, et de faire tout le travail domestique
et de s’entendre dire que c’est pas vrai, qu’on n’a
pas été violées et de voir nos retraites rognées au nom de
la lutte contre leur dette et leurs déficits et de voir Marine
Le Pen se positionner comme la sauveuse universelle alors
qu’elle ne distille que la haine et ne veut surtout rien changer
à ce système libéral, de nous entendre dire que faire
des dizaines de passes par jour c’est la libre disposition de
son corps.
Nous en avons marre d’être une cerise sur
le gâteau, un supplément d’âme, un « de
surcroît » dans un discours.
CE QUE NOUS VOULONS
l’égalité salariale maintenant
la suppression de la loi HPST pour arrêter le démantèlement de l’hôpital public
et sauvegarder nos maternités et nos CIVG
une loi-cadre contre les violences faites aux femmes
faire barrage à la GPA qui accentue la marchandisation du corps des femmes
une véritable éducation non sexiste et non lesbophobe
la régularisation des sans-papier-e-s
le droit d’asile pour les femmes persécutées pour fait de sexisme et de lesbophobie
pour une véritable politique abolitionniste, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées,
l’abrogation du délit de racolage et une politique de responsabilisation et de pénalisation des clients
un vrai ministère des Droits des femmes
avec de vrais pouvoirs,
la sauvegarde de nos associations assurant des missions de service public
l’application de la loi Dalo (droit au logement opposable),
l’hébergement inconditionnel de toutes les femmes, avec ou sans pap